Clément Carisey : « On ne pouvait pas trop jouer »

Crédit photo Nicolas Berriegts - DirectVelo

Crédit photo Nicolas Berriegts - DirectVelo

Clément Carisey tient son premier succès en Élite cette saison. Le coureur de Charvieu-Chavagneux s’est imposé ce dimanche lors du Trophée Souvenir Roger Walkowiak (voir classement), après avoir devancé au sprint son compagnon de contre puis d’échappée Victor Guernalec (Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme). Un succès qui arrive 24h après celui de son coéquipier Clément Le Boetez à la Boucle du Tronçais. L’Isérois de 31 ans exprime sa satisfaction au micro de DirectVelo.

DirectVelo : C’était très tendu dans le final de ce Trophée Souvenir Roger Walkowiak !
Clément Carisey : Le final a été assez limpide malgré tout. Avec Victor (Guernalec), on s'est bien relayé à partir du moment où on est sorti du peloton pour revenir sur les échappés. On ne s'est pas trop regardé même quand nous n’étions plus que tous les deux devant. Ça fait plaisir de rouler comme ça, à fond jusqu'à la ligne. De toute façon, il y avait toujours la pression du petit contre et du peloton derrière. On n'a pas réussi à prendre plus de 30 secondes sur le peloton alors on ne pouvait pas trop jouer. Ça fait plaisir d'arriver pour la gagne et de concrétiser le travail de l'équipe.

« UNE BONNE PARTIE DE MANIVELLES »

Tu as attaqué tard par rapport à d’habitude !
Avec Mattis Lebeau, il ne fallait pas qu’on bouge sur la première boucle. On avait deux gars dans l’échappée, Loris Coss et Amaury Pacouret. Pour nous, c'était bien car les autres équipes n'en avaient qu'un. On était relax derrière. C'était une course bizarre. Il y avait du marquage sur les premiers tours de circuit et après, on s'est retrouvé en contre avec un gars de Dijon (Tom Donnenwirth, NDLR) et un de Bourg (Victor Guernalec, NDLR). L’entente était bonne entre nous comme nous étions dans les trois équipes qui se marquaient. Une fois devant, il fallait vite ressortir parce qu'il y avait deux gars de Bourg devant. Finalement, on s'est retrouvé devant avec Victor. Ça fait plaisir d’avoir fait une bonne partie de manivelles.

Comment as-tu géré ce duel ?
L'important, c'était de maintenir un bon rythme pour éviter le retour du peloton. J'essayais donc de prendre des gros relais. Victor marchait bien aussi, il m'a sorti une première fois et j'ai pu rentrer. Il a essayé une seconde fois dans la descente mais je n'ai pas paniqué. Je pensais déjà au sprint. Je savais qu'il était fort et que je n'arriverais pas à le décrocher, alors ça ne servait à rien d'essayer d'attaquer. J'espérais arriver au sprint. De toute façon, à deux, c'est difficile de surprendre l’autre.

« PAS LOIN DU WEEK-END PARFAIT »

Comment juges-tu ta première partie de saison ?
J'ai été présent en début de saison, j'avais une bonne forme. J'ai gagné à Is-sur-Tille en Toutes Catégories. Il me manquait une belle victoire, en Coupe de France N1 ou sur une belle Élite de la région. Lors de Saint-Étienne et d’Annemasse-Bellegarde, je n'étais pas loin mais j'ai eu des problèmes mécaniques. Après la reprise, au Tour du Charollais et à Vougy, ça allait bien. Je suis content de m'imposer en Élite ce dimanche. Il reste encore le Circuit Boussaquin ce lundi où on sera un peu moins nombreux dans l’équipe…

Pour faire la passe de trois après la victoire de Clément Le Boetez ce samedi ?
On n’est pas loin du week-end parfait, ça fait plaisir. C'est bien parce que ça tourne dans l’équipe. Des mecs comme Loris (Coss) n'hésitent pas à aller de l'avant, à se sacrifier. Hier (samedi), on savait que Clément était un des coureurs les plus rapides du peloton. Quand on a vu qu'on n'arrivait pas à sortir, on s’est tourné vers le sprint. Loris et Clément se sont accordés et nous avons tout fait pour celui qui avait décidé de sprinter. On a bien géré le final hier. Aujourd'hui (dimanche), on m'a protégé et demain (lundi), on verra quelle carte on joue. 

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