La « dernière chance » de Riley Pickrell

Crédit photo Michaël Gilson / DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson / DirectVelo

En regardant le calendrier des compétitions disputées par Riley Pickrell depuis le début de la saison, on pourrait penser que le Canadien appartient à la ProTeam Israel-Premier Tech, tant il a enchaîné les épreuves de Classe 1 ou de ProSeries avec la maison-mère. Mais l’Espoir 4 - 21 ans - évolue bel et bien au sein de la réserve, au niveau Continental, et c’est d’ailleurs avec cette formation qu’il dispute actuellement le Tour de Bretagne (2.2). Une épreuve durant laquelle il a déjà décroché deux podiums à Saint-Pol-de-Léon puis à Melgven, durant les deux premiers jours de course.  “Je suis très content de mes performances sur les deux premières étapes. Faire 3 puis 2, c’était très bien, même si on court toujours après la victoire, bien sûr. Ça fait trois fois que je viens sur cette course et ça n’avait pas aussi bien marché lors de mes deux premières participations”, rappelle le Nord-Américain auprès de DirectVelo, au départ de la cinquième journée de compétition.

S’il se considère lui-même comme un pur sprinteur, le coureur originaire de Victoria - dans l’état canadien de Colombie britannique -, tâche actuellement de peaufiner ses qualités dans les courtes ascensions, histoire de pouvoir participer à un maximum de sprints, y compris en plus petit comité. Toujours en pleine évolution, il compte bien passer au-dessus l’année prochaine. Avec la conviction - et/ou la crainte - que c'est maintenant ou jamais. “C’est une année très importante pour moi. C’est ma dernière chance de montrer ce que je vaux si je veux espérer pouvoir rejoindre le top niveau mondial l’an prochain”.

Celui qui a commencé le cyclisme à 13 ans a, donc, déjà pu enchaîner les courses avec la ProTeam et prouver ses qualités. “C’est bien d’enchaîner de la sorte, d’ailleurs je vais continuer de courir avec eux mais je ne connais pas encore le calendrier. Bien sûr, quand je suis avec la ProTeam, je fais l’équipier, c’est normal”. Avec la réserve, il compte bien continuer de jouer la gagne sur les plus gros rendez-vous, notamment au Tour d’Italie U23 et au Tour de l’Avenir. Sans oublier le Mondial de Glasgow, qu’il n’imagine “pas trop dur” pour lui. D’ici-là, il se rendra aussi sur Paris-Roubaix U23 et l’Alpes Isère Tour. De quoi se tester sur absolument tous les types de terrains. Ce samedi en revanche, en cas d’arrivée au sprint sur le Tour de Bretagne, la formation Israel-Premier Tech Academy ne devrait pas jouer sa carte mais celle d’Oded Kogut. “Il a bien travaillé pour moi sur les premières journées et maintenant, je vais lui rendre la pareille”. En revanche, lors des deux dernières étapes, ce sera pour Riley Pickrell en cas de sprint.

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