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Cre’Actuel-Marie Morin-U 22 : « Les intentions étaient là »

Crédit photo Michaël Gilson / DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson / DirectVelo

La formation Cre’Actuel-Marie Morin-U 22 a dû composer sans son leader. Tombé malade dès le début du Tour de Bretagne malgré une 4e place le deuxième jour, Florian Dauphin a été contraint de quitter l’épreuve de Classe 2 à mi-tour. La N1 bretonne a alors ensuite dû revoir ses ambitions, notamment en passant régulièrement à l’attaque.

DirectVelo : Swann Gloux a tout tenté jusqu’au bout !
Sébastien Cottier : On avait deux choses en tête pour cette dernière étape : une échappée pour Swann Gloux, qui pouvait remonter au général au jeu des bonifications, et Théo Cotard qui avait 15 points au classement des sprints intermédiaires et qui pouvait jouer le maillot. Swann a réussi à se retrouver devant, je pensais que ça irait pour les bonifs mais ça a relancé derrière… Swann est un jeune de 20 ans qui a des qualités dès que ça grimpe, c’est une satisfaction. On va compter sur lui tout au long de la saison. Il faut qu’il arrive à avoir des résultats et la confiance viendra vraiment. Il est prévu au Tour du Gévaudan mais il faut espérer qu’il aura bien récupéré de cette semaine.

Y’avait-il encore quelque chose à espérer en toute fin d’étape pour le groupe ?
Pas vraiment car personne n’a vraiment voulu aller faire le sprint chez nous. Dès le départ, Théo (Cotard) nous a dit qu’il ne sprinterait pas. La grosse chute d’hier (samedi) a laissé des traces, tant physiquement que psychologiquement.

« ON RESTE SUR NOTRE FAIM »

Quel bilan tires-tu de ce Tour de Bretagne ?
Au départ de l’épreuve, notre leader unique était Florian (Dauphin). C’était bien parti, il a pris des bonifs et a pris la 4e place sur la 2e étape (à Melgven, NDLR). Mais il est tombé malade et c’est devenu compliqué. On a revu nos plans, on voulait être acteurs de la course avec l’ambition de viser une victoire d’étape, sans oublier de remonter au général avec Swann (Gloux), c’était possible. Je n’ai rien à reprocher aux gars, ils ont tenté mais ça ne nous a pas souri cette année. C’est comme ça, il y aura d’autres opportunités dans la saison.

Entre la condition physique de Florian Dauphin et les gros écarts au général, la troisième étape s’est avérée être décisive à plus d’un titre…
Quand Florian a fait 4e le deuxième jour, il était déjà malade. Il ne s’est pas alimenté pendant deux jours. On a essayé de sauver les meubles le troisième jour. Après, sur la grosse chute avant Mûr de Bretagne, c’était clairement sauve-qui-peut car on avait tout le monde derrière. On a réussi à rétablir la situation malgré tout. Le bilan n’est pas mitigé mais, disons que l’on reste sur notre faim. C’est le vélo.

« ON N’A PAS ÉTÉ ÉPARGNÉS »

Qu’a-t-il manqué ?
Un peu de force, ça roulait très vite tous les jours. Théo (Cotard) a essayé sur l’étape de Plumelec mais on espérait que l’échappée prenne bien plus le large. On n’a pas été épargnés et ça se paie, mais comme tous les équipes. Les intentions étaient là, c’est ce que je retiens aussi. Jusqu’au bout, on a tenté.

Les gros rendez-vous vont continuer de s’enchaîner...
C’est vrai qu’il y a le Tour du Gévaudan ce week-end puis le Tour de la Manche et l’Essor breton. Ce ne sont que des courses intéressantes, on a envie d’y briller. On est déçu de notre Chrono 47, on comptait faire mieux. C’est comme ça, la saison est encore longue, avec le Championnat de France etc.

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