Avec la prise des temps de la dernière étape du Tour de Bretagne, à la cloche du dernier tour, il y avait deux lignes d'arrivée sur le circuit final de Châteaugiron. Brieuc Rolland, à 58" au général et à seulement 8" de la 5e place, a joué sa carte dans l'avant-dernier tour. "Je me sentais encore bien au bout de sept jours. J’ai voulu tenter dans le dernier tour qui comptait pour le général mais c’était trop compliqué et j’ai le sentiment que tout le monde avait la même idée". En effet, le peloton allait tellement vite qu'il était très difficile de sortir et, plus encore, de conserver son avantage. Mais la Groupama-FDJ avait une seconde lame pour la dernière ligne d'arrivée. "Le plus important, c’était de jouer la carte du sprint pour cette dernière étape. Eddy (Le Huitouze) a super bien bossé pendant quatre heures". Et Noah Hobbs se classe 3e de l'emballage.

Finalement classé 22e, le Breton découvrait le Tour de Bretagne. "Je termine à bloc, fatigué mentalement. Sept jours, forcément, ça use. C’était intense. Aujourd’hui (lundi), tout le monde semblait au taquet. Je pense qu’il y avait pas mal de fatigue dans le peloton". Sept jours mais six étapes après l'annulation de l'étape de Plancoët à cause de la chute collective. "J’ai un petit regret pour l’étape de dimanche mais c’est comme ça".

Après la Bretagne, l'Espoir 2 se tourne vers la montagne et va inverser les rapports "après avoir passé sept jours sur le 54x11 (sourire). Ça m’a fait du bien pour prendre de la force". D'ailleurs depuis son arrivée dans la réserve de Groupama-FDJ, il ressent des améliorations dans les ascensions. "Physiquement, j'ai passé un cap. J’ai progressé dans les efforts que j’affectionne en montagne". Il espère en tirer partie dans les prochaines semaines. "Je vais partir en stage avec l'équipe du côté de Venise pour préparer le Baby Giro,  avant de disputer l’Alpes Isère Tour et, donc, le Tour d’Italie Espoirs".