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Le Tour du Gévaudan a trouvé sa place

Crédit photo Sarah Beziane - DirectVelo

Crédit photo Sarah Beziane - DirectVelo

Le Tour du Gévaudan a tout connu depuis qu’il a été relancé en 2006 après treize ans d'absence. L’épreuve lozérienne a été inscrite au calendrier national - Élite, Coupes de France DN1, N3 et N1, Fédérale Juniors et Coupe de France Femmes - et/ou international - 2.2, 2.1, 1.2 et Coupe des Nations -, sans oublier une annulation. Depuis 2021, elle semble se stabiliser avec une manche par étapes de la Coupe des Nations Juniors Femmes suivie d’une course amateur. “La Coupe des Nations, c’est désormais notre priorité, assure à DirectVelo l’organisateur Benoît Malaval. Quand tu organises une course, l’objectif est qu'elle soit utile. Ce n’était plus le cas au niveau UCI chez les hommes. Alors soit on arrêtait tout, soit on repartait sur quelque chose de nouveau”. Et la mayonnaise a bien pris. Le week-end dernier, 32 équipes ont fait le long déplacement jusqu’à Mende. Parmi elles, 19 n’étaient pas une sélection nationale. Preuve de l'intérêt que provoque l’épreuve.

Si Benoît Malaval a la volonté de demander une nouvelle fois la Coupe des Nations l’an prochain, il ignore ce qu’il fera pour les hommes. “Si on peut faire une manche de Coupe de France en parallèle, on va le faire. On avait la N3 l’an dernier, la N1 cette année mais on pourrait très bien ne faire que la course filles”. Tout dépendra du souhait de la Fédération Française de Cyclisme. “On a orienté cette course vers un profil de montagne, avec 3000 mètres de dénivelé ce dimanche, alors si la fédé me dit qu’elle a besoin d’une manche difficile, on fera quelque chose”. En revanche, il ne souhaite pas forcément organiser une épreuve Élite Nationale. “À cette date-là, on a de la concurrence sur le calendrier alors est-ce que ça apporterait quelque chose d’ajouter une Élite ? Je ne pense pas. Il vaut mieux laisser les équipes aux courses existantes”. 

FAIRE VENIR LES CYCLISTES EN LOZÈRE

Au-delà de son équipe de bénévoles, le Lozérien continue d’être accompagné par ses fidèles partenaires et ce peu importe le niveau auquel il organise ses courses. “On a des facilités à organiser sur le département, apprécie-t-il. La ville de Mende met une salle à disposition, le parking est sur la ligne d’arrivée. Nous avons des partenaires privés qui sont là depuis quinze ans, ça se fait en un coup de fil. C’est pareil pour les collectivités. Il y a un budget stable d’une année sur l’autre. Au niveau de la sécurité, on a la gendarmerie, la police, des motards civils… Et puis on est dans la campagne, il n’y a pas beaucoup de mobilier urbain”.

Benoît Malaval a le soutien du département de la Lozère qui souhaite bien profiter du cyclisme, au-delà d’une arrivée régulière du Tour de France au sommet de la montée Jalabert, pour faire sa publicité. “On a des profils intéressants, avec des coins différents comme l’Aubrac, la Margeride, les gorges du Tarn, le Mont Lozère, la vallée du Lot où il y a eu les Jeux Méditerranéens en 1993 et où c’est plat… Il y a de beaux cols très durs comme celui de huit kilomètres que nous avons pu faire dimanche. Le département veut montrer les différents parcours”. Le peu de circulation sur les routes du département est une vraie force. Au-delà des courses, la présence régulière d’équipes en stage est espérée. “On avait l’équipe de France la semaine passée. Les Allemandes et les Canadiennes sont restées plusieurs jours. Que ce soit en VTT ou en route, c’est pas mal la Lozère pour faire du vélo”, sourit l’organisateur. 

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