Kévin Avoine : « Ma période arrive »

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

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Kévin Avoine retrouve une course qui lui réussit. Ce vendredi débute le Tour du Loiret, épreuve dont il avait terminé 2e il y a deux ans, avant de terminer encore 2e, cette fois d’une étape, l’année passée. "Je l'aborde bien, sous un nouveau maillot. L'année dernière j'avais fait 2e d'une étape avant une chute qui m'a contraint à l'abandon. Ce n'est plus la même équipe mais j'ai confiance en mes coéquipiers, on part à deux leaders avec Quentin (Bezza) qui marche fort en chrono. On ne peut pas cacher qu’on est deux pour le général". S’il brille dans le Loiret, c’est que la période lui convient. "C'est la période où tous les ans je reviens. C'est la première course où je performe. Si ce n'est pas le cas je ne serai pas forcément en retard, je sais que ma période arrive, ça me motive. On discute énormément avec Paul (Herman) et il a su me remobiliser en me disant que rien n'était fait pour l'année prochaine".

Après quelques petits pépins, le coureur du SCO Dijon-Team Matériel-velo.com se sent beaucoup mieux. "J'ai su soigner mes petites blessures, je me sens bien. Psychologiquement ça va donc physiquement ça va suivre". Au-delà du vélo en tant que tel, Kévin Avoine fait attention à tout le reste. "J'essaie de faire le métier au maximum cette année. On s'est axé sur tous les petits à-côtés où je ne faisais pas vraiment attention les autres années. Maintenant que la tête suit je ne devrais pas tarder à performer". Ainsi, l’ancien Nogentais va essayer d’être actif. "Je ne négligerai pas les bonifs et les arrivées". Notamment sur cette  première étape qui a pour habitude de faire la décision. "J'ai un peu pris la parole au briefing, je leur ai expliqué. Ça fait deux fois que j'ai la chance de performer au Loiret, deux fois que sur la première étape on arrive à dix ou quinze".

Sur le Tour du Loiret, il n’y a aucune route anodine. "Il y a toujours des choses à prendre, ça peut toujours être dangereux, il y a du vent à tous les coins de rue, il y a des bonifs etc. Plein de choses permettent de jouer au général et peser sur la course". Et si tout se passe bien ce vendredi, il pourra mettre à profit ses nouveaux attraits ce samedi. "Cette année je peux faire des courses dures qui me conviennent moins bien, à plus de 2000 mètres de dénivelé. Mais par exemple à Boussac je suis devant alors que j'aurais été incapable les autres années". Car à Cassel, il faudra bien passer les bosses. "L'objectif de l'année, c'est le France, forcément ce sera dur donc il faut m'entrainer là-dessus. Mais le Loiret est intéressant pour moi pour retrouver un peu mon profil". Plusieurs courses par étapes attendent maintenant Kévin Avoine, sur la route des Hauts-de-France.

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