Clément Carisey : « Le scénario rêvé »

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Crédit photo Christian Cosserat - DirectVelo

Une de plus, et une belle pour Clément Carisey. 2e au départ de l’ultime étape disputée sous la forme d’un critérium, dans la même seconde que le maillot jaune Quentin Bezza, l’Isérois a su renverser le classement général du Tour du Loiret en prenant trois secondes de bonification en cours de route (voir classements). Le coureur de Charvieu-Chavagneux IC exprime sa satisfaction au micro de DirectVelo.

DirectVelo : Que représente cette victoire finale au Tour du Loiret ?
Clément Carisey : Ça fait vraiment plaisir car ça récompense le travail et l'abnégation de toute une équipe. Tout le monde s’est bien battu pendant trois jours, tout le groupe a bien travaillé… Ça fait toujours plaisir de gagner un classement général. Antoine Aebi a gagné ce dimanche Bourg-Arbent-Bourg. On a neuf victoires avec cinq coureurs différents depuis le début de saison. Je suis satisfait de la première partie de saison, aussi bien pour l’équipe que pour moi.

« DANS UNE POSITION IDÉALE »

Quel était le plan au départ de la dernière étape ?
On ne savait pas trop ce que le SCO Dijon allait faire. Il fallait qu’on se calque sur eux. Il n'y avait pas 50 solutions, soit je prenais des bonifications lors du seul sprint pendant l’étape, soit j’en prenais à l’arrivée. Il y avait un groupe en tête avant la bonif’. Il fallait qu’on rentre. L’équipe a roulé dans un premier temps puis j’ai fait le saut tout seul, mais avec Quentin (Bezza) dans la roue. Ensuite, le VC Rouen 76 a fait rentrer et la bonif’ s’est jouée au sprint.

Comment as-tu géré ce sprint ?
Je savais que Killian Théot voulait faire la bonif’ car ça se jouait à la seconde entre lui et Yannick Martinez pour la 6e place. Il est très rapide. Je me suis calqué sur lui à un tour du sprint car j’ai vu que Jordan Levasseur allait l’emmener. Loris (Coss) va vite et il a su protéger ma position dans la roue de Killian Théot. C’est Killian qui a lancé le sprint, j’étais dans sa roue donc dans une position idéale. J’ai vu que ça remontait sur ma droite, c’était un mec de Dijon mais ce n'était pas Quentin Bezza (il a devancé les Dijonnais Justin Ducret et Marius Macé, NDLR).

« JE L’AI SUIVI »

Comment as-tu géré la suite de l’étape ?
J’étais soulagé d’avoir pris trois secondes, des mecs sont venus me féliciter mais il restait encore six tours. La ligne d’arrivée n’était pas franchie… Il fallait ensuite que je reste dans la roue de Quentin Bezza et éviter qu’il prenne des bonifications à l’arrivée. Je l’ai suivi comme son ombre. Je ne voulais pas qu’il me surprenne en m’attaquant de l’arrière. Au kilomètre, on était en 40e position. C’était trop loin pour prendre une bonification à l’arrivée. Je me suis alors dit que ça allait être bon. On a su appliquer à la lettre les consignes de notre DS. C’était le scénario rêvé.

Place à plusieurs rendez-vous importants ces prochaines semaines…
On sera la semaine prochaine à l’Alpes Isère Tour, c’est un rendez-vous important pour le club. La première étape part et arrive à Charvieu-Chavagneux. Ce sont des routes qu’on connaît bien, on va encore aller les reconnaître. On espère briller en montrant nos couleurs. Il y aura ensuite le Championnat Auvergne-Rhône-Alpes et le Tour du Beaujolais. Et la semaine avant le Championnat de France, je ne sais pas encore sur quelle course je vais être. Je veux prendre du plaisir comme ça a été le cas sur ce Tour du Loiret en tentant des choses.

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