Léo Boileau a traversé la France en quittant l’EC Saint-Étienne Loire où il a effectué toutes ses gammes chez les amateurs, pour se rendre chez Cre’Actuel-Marie Morin-U 22. “Je connais Matthieu Jeannès qui était à Saint-Étienne et qui fait partie de Côtes d’Armor. Il m’a demandé si j’avais l’intention de bouger. Je voulais découvrir un nouveau calendrier. Je connais celui en Rhône-Alpes sur le bout des doigts. Ils sont invités sur de très belles Classe 2. Je suis jeune, j’avais envie de tenter l’aventure en Bretagne“, explique au micro de DirectVelo l’athlète de 25 ans.

Le week-end dernier, il a retrouvé l’Essor Breton, une épreuve qui lui rappelle de bons souvenirs puisqu’il avait décroché là-bas le premier succès de sa carrière lors de l’ultime journée (lire ici). Cette saison, avec Cre’Actuel-Marie Morin-U 22, il a eu à défendre le maillot blanc de leader du vainqueur final Florian Dauphin (voir classement). “C’est toujours excitant. On a envie de bien faire. J’ai un rôle de capitaine avec Théo (Cotard) et Lomig (Le Clec’h). On sait contrôler, on ne panique pas. Et puis, on a un gars (Florian Dauphin, NDLR) qui est leader du Challenge BBB-DirectVelo, on a confiance en lui“.

Sa meilleure performance depuis le début de l’année est pour le moment une 8e place à Redon-Redon début avril. “Mon début de saison a été contrarié. Les résultats ne sont pas là. J’ai une nouvelle vie à Saint-Brieuc où j’ai un appartement près du service course et je bosse 20 heures à côté chez Decathlon“. Même s’il connaissait déjà l’Essor Breton et l’Estivale Bretonne, il doit s’habituer aux courses locales. “Ça court différemment, le profil n’est pas le même. Il y a un gros niveau sur les Classiques bretonnes. Ça court toujours à bloc, ça ne se pose jamais, mais c’est sympa de s’y frotter“. Lundi prochain, Léo Boileau participera au Grand Prix de la Pentecôte à Moncontour, avant de se rendre au Championnat de Bretagne, à la SportBreizh et peut-être au Championnat de France s’il est sélectionné. “Il y a un beau mois de juin. Cet été, je pense au KBE (Kreiz Breizh Élites, NDLR) qui est dur et où j’aurai envie de bien faire“.