Harrison Wood est au cœur de sa première saison professionnelle et il se régale sous les couleurs de l’équipe Cofidis. “Je suis très content de la façon dont ça se passe pour le moment, tout va très bien. C'est une super expérience”, se réjouissait-il mardi matin auprès de DirectVelo, en marge du départ de la Mercan’Tour Classic Alpes-Maritimes (1.1). “J'ai fait beaucoup de grosses courses comme les Strade Bianche ou Milan-San Remo. L'équipe m'a directement fait confiance en me plongeant dans le grand bain. Je vais aussi faire le Dauphiné, ce sera encore une grosse semaine à coup sûr, j'ai hâte d'y être”.

Stagiaire au sein de la WorldTeam l’été dernier, il avait pour rappel découvert le haut niveau sur des épreuves telles que le Tour du Limousin ou le Tour Poitou-Charentes (lire ici). “Grâce à ce stage, j'avais déjà une bonne idée de ce qui m'attendait cette année mais les courses WorldTour, c'est vraiment quelque chose de spécial. Milan-San Remo, c'était fou ! J'étais vraiment impressionné et j'apprends beaucoup sur ce genre de course. Il faut passer par là, c'est bon pour la suite. Au plus je dispute des courses de ce niveau et au plus vite je progresserai”.

UN TEST IMPORTANT EN MONTAGNE LORS DU CRITÉRIUM DU DAUPHINÉ

Présent sur le Tour du Pays basque en avril dernier, après avoir lancé sa saison en Australie avec notamment une participation au Tour Down Under, le Britannique va donc participer à une autre course par étapes du plus haut niveau mondial dans les prochains jours, à l’occasion du Critérium du Dauphiné Libéré. L’une des courses les plus exigeantes de l’année, puisque dernière préparation au Tour de France. Il s’agira d’un vrai test pour l’ancien coureur de l’AVC Aix-en-Provence. “Je ne sais pas encore si je suis un puncheur ou si je peux espérer performer en montagne chez les pros. Est-ce que je peux être bon dans les ascensions de plus de 20 minutes ? Je me pose la question. J'en saurai certainement plus après le Dauphiné. Je serai vite fixé”.

Pour le moment, Harrison Wood se sent à l’aise sur des épreuves éprouvantes et vallonnées. Il cite les Strade Bianche et le Trophée Laigueglia parmi ses plus belles expériences. “Je pense que c'est le type de profils de courses qui devrait pouvoir me convenir à terme. Ici à la Mercan'Tour, c'est aussi un passage obligé et important car c'est ma première course de montagne avec les grands. Je suis forcément dans un rôle d'équipier mais c'est très intéressant pour la suite”, conclut celui qui n’a finalement pas terminé l’épreuve, après avoir fait le travail pour son leader du jour Guillaume Martin. Le même rôle l’attend dès dimanche prochain sur les routes du Dauphiné.