Simon Baran : « Je fais ce qu’il faut »

Crédit photo Nicolas Berriegts - DirectVelo

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Le CC Etupes n’était pas loin de faire tomber le SCO Dijon-Team Matériel-velo.com au Championnat de Bourgogne-Franche-Comté. Un maillot que l’équipe franc-comtoise n’a plus connu depuis 2017, avec le succès d’Arnaud Pfrimmer, et qui est depuis revenu aux Dijonnais à chaque fois. Derrière Kévin Avoine, Henri-François Renard-Haquin et Simon Baran ont complété le podium (voir classement). Le second cité a la mine un peu basse. "Il y a forcément de la déception, on venait pour gagner, on se retrouve à faire 2 et 3. Il fallait lancer le sprint avant le virage, on a été moins forts avant et on a fait ce qu'on a pu après".

L’autre grosse équipe de ce Championnat, Philippe Wagner Cycling, a pris ses responsabilités une bonne partie de la journée. "Il n'y avait pas les bons mecs de Wagner devant donc ils ont commencé à rouler. On a repris tout le monde sauf Quentin Bezza. Ça a commencé à faire la course dans la bosse. On s'est retrouvé à cinq puis c'est revenu derrière. On est finalement ressorti et on est resté à cinq pendant les dix derniers kilomètres pour la victoire". Avec ce virage aux 200 mètres, difficile de faire une stratégie d’équipe. "Il fallait virer 1er et Kévin (Avoine) l'a fait avant de lancer le sprint. C'était un peu chacun pour soi comme il fallait de toute façon être en première position pour lancer".

PARIS-TOURS ET PARIS-TROYES EN COURSES DE CŒUR

Simon Baran commence à trouver de bonnes sensations malgré tout. "Jusqu'à maintenant le début de saison était compliqué. Maintenant avec la chaleur, et le fait que je m'entraine bien, je fais ce qu'il faut, et donc ça progresse. Les résultats vont avec, c'est parfait". Sous l’aile de Melvin Rullière lorsqu’il évoluait au Team Elite Restauration-Louault 89, il a fait le même bond que le directeur sportif, du côté du CC Etupes. "C'est ma deuxième année N1, je n'ai jamais vraiment eu de résultats, maintenant ça commence à venir, ça fait plaisir. L'année dernière, j'ai surtout découvert les Classe 2, c'était de sacrées courses, ça m'a fait prendre de la force. J'ai fait un bon hiver pour en arriver là maintenant".

Le Troyen n’a pas forcément d’objectifs clairement définis. "Surtout d'être le plus fort possible, de faire les meilleurs résultats. Et pourquoi pas aller au plus haut". Les courses avec des changements de rythme lui conviennent bien, comme dimanche dernier à Selongey. "Je ne suis pas forcément grimpeur, j'aime les courses où ça roule vite, les petites bosses. Quand les efforts ne sont pas rectilignes, c’est ce qui me correspond le mieux". Simon Baran évoque malgré tout plusieurs courses compatibles avec son profil. "Les courses comme Paris-Tours, Paris-Troyes... Tu dois être placé à un certain moment de la course, et après tu dois tout donner sur un secteur particulier". Reste maintenant à franchir un cap dans les classements.

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