Thomas MORICHON

AC Bisontine

4e de l'étape - 4e du général à 8''

« J'ai vu que tout le monde était vraiment fatigué dans le final. Moi, ça allait bien. Toute la journée, j'ai dit à mes coéquipiers que j'étais bien. J'attendais que ça fasse la guerre. J'ai été patient aujourd'hui, et quand ça a fait la guerre, c'était à celui qui réussissait à lever ses fesses. J'ai réussi à être devant, mais après, j'étais un peu limite. J'ai manqué un peu d'eau sur la fin, mais comme tout le monde. On cherchait tous des bidons. Il a fait très chaud.

On s'est bien entendu jusqu'à la fin. Il n'y a pas eu beaucoup d'attaques. Tout le monde était à fond, c'était difficile de changer de rythme. Dans le sprint, je fais encore 4e. Ça doit être ma 7e ou 8e place de 4 depuis le début de l'année. C'est un sprint qui s'est fait un peu à la fraîcheur. Et moi, je n'en avais plus beaucoup, de fraîcheur. Sten (Van Gucht) est très fort. Là-dessus, il est intouchable. Je n'avais plus grand-chose dans le final, donc j'ai fait ce que j'ai pu dans le sprint.

C'est un peu rageant, mais c'est la première en Classe 2 donc c'est quand même positif. Je reviens bien en forme. C'est encourageant pour ce week-end et avant le Championnat de France et le Tour du Pays Roannais. C'est cool d'être en forme à cette période-là parce qu'il y a de belles courses.

Ce dimanche, ce sera beaucoup moins dur. Ce sera difficile de renverser le classement général. On va déjà récupérer de cette longue journée et demain ce sera peut-être un sprint, à moins qu'on essaie de faire la guerre ».

T. MORICHON

Simon BARAN

CC Étupes

Échappé - meilleur grimpeur

« Le but, c'était de montrer le maillot sur la course à la maison. On voulait essayer de prendre des maillots distinctifs et de faire plaisir au public. C'était notre objectif. Nos deux mecs placés devaient rester au chaud dans le peloton en attendant le combat en fin d'étape. On ne s'est pas très bien entendus dans l'échappée. On allait chercher les sprints et les grimpeurs, donc les autres avaient un peu de mal à rouler avec nous. Ça s'est un peu désorganisé et ça s'est passé comme ça s'est passé dans le final.

Quand ça a attaqué, Henri-François (Renard-Haquin) était en train de manger une barre et il a été lâché. Moi, je n'ai pas pu y aller et on s'est donc retrouvé derrière. On s'est ensuite fait reprendre. Après, on a essayé d'épauler au maximum Dillon (Corkery), notre leader pour le classement général.

Je récupère le maillot de meilleur grimpeur. On va voir au briefing, mais je pense qu'on va essayer de le garder. Le bilan de la journée est quand même bon, il y a le France dans une semaine et je me suis senti plutôt bien. Au final, je ne pète que dans le dernier tour. C'est bon signe pour la semaine prochaine ». 

S. BARAN

Henri-François HAQUIN

CC Étupes

Échappé - lauréat du kilomètre Robert Orioli

« On voulait vraiment partir en échappée, c'était la consigne. Dès le début, on était tous présents. On est un peu sorti avec Gwen (Leclainche), notamment, et puis on a été repris. Ensuite, Gwen et Eliote Ponchon sont ressortis. Je n'y suis pas allé tout de suite. Je suis sorti après et Simon (Baran) est sorti du peloton et m'a rattrapé. On a roulé un petit moment à deux pour revenir sur les hommes de tête. Une fois devant, on a roulé et on a joué les sprints pour le classement des grimpeurs et celui des sprints, ainsi que le kilomètre Orioli. Ça nous tenait à cœur, parce qu'on est chez nous. Il fallait qu'on honore le club et le maillot.

Quand ça a attaqué, j'étais en train de manger une barre de céréales. Ils ont attaqué de derrière. Je n'y suis pas allé tout de suite. Ils sont partis et on a dû rouler derrière. Il n'y avait plus que Simon et moi qui roulions. On s'est un peu raté, mais on savait aussi que ça n'irait pas au bout.

À la fin, c'était un peu plus dur pour moi. Je n'ai pas encore beaucoup couru sous la chaleur, donc c'était un peu compliqué. Mais on a quand même réussi à rouler un peu dans le final pour notre leader Dillon (Corkery). On a fait ce qu'on avait à faire donc c'est quand même une bonne journée ».

H. HAQUIN