Le Team 31 Jolly Cycles U19 a été offensif ce jeudi lors de la deuxième étape de l’Ain Bugey Valromey Tour. C’est d’abord Rémi Daumas qui a ouvert la route puis son coéquipier Ugo Fabries. “On voulait toujours être représenté à l'avant car sur une première étape en ligne, c'est là que ça peut se faire”, indique Ugo Fabries au micro de DirectVelo. Il est sorti en contre à 25 kilomètres de l’arrivée avant de revenir rapidement sur les deux échappés, Henry Neff (Etats-Unis) et Oliver Peace (Fensham Howes-Mas Design), qui avaient lâché un peu plus tôt Rémi Daumas. “J’ai vu sur mon compteur qu’il y avait une bosse non-répertoriée et je me suis dit pourquoi pas faire le jump à cet endroit. On s’est retrouvé à trois, mais eux étaient devant depuis un moment, je sentais qu'ils étaient moins frais que moi”.

Le trio a compté jusqu’à une quarantaine de secondes d’avance. “L'écart a beaucoup varié. Il faut y croire quand on est devant, c'est important. Mais à la fin, j'ai vite compris que ça allait être compliqué”. Ils ont été avalés par le peloton à quatre kilomètres de l’arrivée, située en plein cœur de Belley. Même s’il espérait une autre issue, Ugo Fabries a pu voir que la condition était là. Il assure “être très bien” physiquement. “La préparation s'est bien passée, il n'y a eu aucun souci. J’ai les sensations que j'espérais. C'est de bon augure, il reste trois dures journées”.

Il vise une victoire d’étape et lorgne sur le classement général. “On n'a pas un retard conséquent après le chrono, donc on peut toujours y croire”, confie le 21e de l’édition 2022. Après un début de saison compliqué (lire ici), il a besoin de retrouver le haut des classements. “Sur ce Valromey, il faudrait que les résultats arrivent”, reconnaît-il. En attendant, son échappée ne peut que lui faire du bien. “C'est toujours bien d'être à l'avant, ça fait plaisir. Ça donne de la confiance, ça me prouve que la condition est là. Je suis très content de ma journée”.