Rémi Capron : « J’y vais pour performer »

Crédit photo Romain Zanol - DirectVelo

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Rémi Capron retrouve les podiums. Après un début de saison prolifique puis une fracture de la clavicule qui l’a stoppé net, le sociétaire du VC Villefranche Beaujolais est monté sur la boîte mardi lors du Grand Prix de Cours-la-Ville (voir classement). “C'était un peu le bordel sur la fin de course. Les grosses équipes avaient toutes au moins deux mecs. C'était un peu dur de s'organiser. On ne s’est pas trop entendu et la gagne nous échappe de pas grand-chose, sur un manque d'attention. C’est un peu bête”, confie l’Isérois au micro de DirectVelo.

À chaud, le coureur de 23 ans était déçu. “C'est vraiment la frustration qui domine parce que le Suisse (Valentin Darbellay) qui gagne, c'est celui qui en faisait le moins dans le groupe. Je leur disais et personne n'a vraiment fait attention à lui alors que l’on sait qu’il roule bien. Il sort sur un manque d’attention de tout le monde. Après, Jordan (Labrosse) était très fort à la fin. Il a vraiment fait la différence tout de suite quand il est sorti dans le dernier kilomètre”. Une situation d’autant plus frustrante que les coéquipiers de Rémi Capron ont essayé de le mettre dans les meilleures conditions. “Ils ont vraiment fait un bon boulot. Ils ont eu confiance en moi, ça fait plaisir. C’est dommage parce que Cours-la-Ville est une belle course, assez renommée. J’avais envie de bien faire”.

« ASSEZ DUR ET ATYPIQUE »

Tout n’est pas à jeter pour Rémi Capron. Il montre avec cette 3e place qu’il revient petit à petit au niveau qui était le sien pendant le printemps. “J'étais en forme aujourd’hui (mardi). Je me sentais vraiment bien, même si dans le dernier tour, on finit tous à l'arrache”. Cette performance le rassure. “Je me sens bien physiquement, mais j’ai un manque de confiance et de feeling avec la course. Je pense que c’est surtout psychologique parce qu’on voit que quand ça se fait à la pédale, je suis quand même là donc ça me rassure. Je reprends doucement le rythme”. Ses bonnes jambes, il les a retrouvées dès sa reprise au Tour du Pays Roannais. “J'avais vite senti que ça allait bien. Avant le critérium d'ouverture, j'avais vraiment peur parce que ça allait être rythmé. Mais en fait, j’ai directement eu des bonnes sensations. Le dernier jour, je fais 8e sur une étape difficile”.

Le voilà en confiance avant le Kreiz Breizh Elites (2.2) qui débute ce vendredi. Il s’est mis en tête l’épreuve bretonne dès sa chute à l’Alpes Isère Tour (2.2). “Mon directeur sportif m’a dit de ne pas m'inquiéter, qu’il y avait le KBE fin juillet. C’est assez dur et atypique, c’est vraiment typé breton donc ce sera intéressant de marcher là-bas. Ce sont de longues étapes, c'est une vraie course. Je pense que le physique va y être prédominant. Pour ma part, je pense que le moteur est présent, il faut juste le rallumer un peu”. C’est donc avec de l’ambition et une grande motivation que Rémi Capron va se rendre en Bretagne. “J’y vais pour performer”.

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