Classée 4e l'an dernier de l'élimination au Mondial de Saint-Quentin-en-Yvelines, Jules Hesters venait à Glasgow dans l'intention de décrocher une médaille dans cette discipline. Cependant, le Belge doit se contenter d'une 6e place. "Vu les circonstances, je peux encore l'accepter", déclare-t-il au micro de DirectVelo. Le Gantois fait référence à sa préparation perturbée. "Je suis à peine retapé du Covid. Je suis arrivé trois jours plus tard que prévu. J'ai réussi à être au départ juste à temps, mais je n'étais pas à 100%".

Evidemment, ça se paie sur un Championnat du Monde. "Au début, tu ne le sens pas, mais c'est au fur et à mesure des tours que tu le sens. Tu es moins frais, tu remontes plus difficilement le paquet". L'interruption consécutive à la chute du Néerlandais Matthijs Buchli, avant même le départ lancé, lui a coupé les jambes. "Elles ont explosé. Je ne dis pas que c'est ça qui me fait perdre une médaille, mais ça a réduit mes chances. 6e, ce n'est pas si mal."

LES DÉBUTS DE LA SŒUR AU MONDIAL ÉLITES

Juste après sa prestation, Jules Hesters, qui va enchainer avec le Tour du Danemark, avait déjà les yeux rivés sur sa petite sœur, Hélène. "Je l'ai guidée sur ses premiers pas. Je lui ai appris à faire du vélo et maintenant la voilà à un Championnat du Monde Élites avec moi. C'est un moment spécial pour ma famille. J'espère que tout ira bien pour elle et qu'elle restera sur le vélo sans tracas".

Que le frère se rassure, la cadette de 18 ans a passé sans encombres sa première Américaine. En duo avec Katrijn De Clercq, comme attendu, la Belgique était en apprentissage sur cette Madison. "Nous étions les plus jeunes au départ. J'ai beaucoup appris, c'était une superbe préparation pour le Championnat du Monde Juniors à Cali à la fin du mois", souligne-t-elle. L'aventure de la famille Hesters sur la piste ne fait que commencer.