Floris VAN TRICHT

Gaverzicht-BE Okay-Van Mossel

Vainqueur de la 4e étape

« Je suis très content de m’imposer. C'est la première grosse victoire dans ma carrière. Au début de l’étape, il y avait une échappée mais derrière, le peloton contrôlait. Je suis resté au chaud à ce moment-là. C'était une longue journée. À la fin, il y avait quelques côtes. J’en ai profité pour attaquer dans une bosse à 40 kilomètres de l'arrivée. Je me suis retrouvé dans un groupe de 10 coureurs en tête. Nous avons bien roulé ensemble. Je ne connaissais pas les trois derniers kilomètres. J'étais en bonne position, je sais que j'ai une bonne pointe de vitesse, j'ai lancé mon sprint aux 100 mètres et j'ai pu gagner.

Au début de l'épreuve, je ne me sentais pas très bien. Hier (samedi), c'était un peu trop dur pour moi avec le Soulor et l'Aubisque. Je ne suis pas un grimpeur, mais un coureur de Classiques. La première et la dernière étape étaient pour moi. J'espérais en gagner une deux et c'est ce qui s'est passé, je suis heureux ».

F. VAN TRICHT

Charles PAIGE

Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme

Vainqueur du classement général

« Cette dernière étape s’est déroulée comme on le voulait. Une échappée est partie après 20 kilomètres, avec le 2e du général Artus Jaladeau. Mon équipe a alors roulé tout de suite. Heureusement, les autres coureurs du groupe de tête ne collaboraient pas. Dans la première partie de l’étape, les jambes n’étaient pas top. Finalement, pour suivre les attaques, ce n’était pas trop dur. J’avais de bonnes sensations dans le final. Le moment-clé était lors des deux dernières bosses. On avait alors juste à surveiller Artus Jaladeau et Tom Donnenwirth. Le 4e du général était à plus de 5 minutes au général. Sans mon équipe, je ne pouvais gagner, ils ont très bien bossé.

Je suis très content, j’ai tout donné. C’est un week-end incroyable. En plus, on remporte le classement par équipes ainsi que les maillots de meilleur grimpeur et blanc. 

Je rentre ce lundi en Angleterre pour quelques jours. Ensuite, j’aurai le Tour du Périgord et le Grand Prix de Fougères, deux manches de la Coupe de France N1. Ce seront mes deux gros objectifs pour la fin de la saison ».

C. PAIGE

Tom DONNENWIRTH

SCO Dijon-Team Materiel-velo.com

3e du général à 5''

« Sur cette dernière étape, on a placé Baptiste Poulard dans l’échappée. Ils sont allés assez loin. Dans le final, on savait que les autres leaders comme Artus Jaladeau allaient tenter de mettre en difficulté le maillot jaune. De mon côté, je suis volontairement resté en retrait pour garder de l’énergie pour le dernier petit pétard. On avait mis en place une stratégie au briefing. Il ne fallait pas se précipiter en début de course. Il fallait être placé au dernier kilomètre pour faire une petite cassure. Il y avait 8 secondes à prendre, mais sur quelqu’un de fort comme Charles Paige, c’était un peu compliqué. On a donc tenté quelque chose sur la fin. On a un beau collectif et ils m’ont ramené au kilomètre. J’ai pu faire parler mon punch dans cette dernière rampe. Je termine 3 secondes devant Charles Paige, ce n’est pas suffisant, mais on n’a pas de regret, on a tout tenté.

Je suis satisfait de cette 3e place au classement général, à côté de la maison, même si finir à 5 secondes de la gagne, c’est un peu frustrant car on vient sur les courses pour les remporter. C’est une belle satisfaction personnelle et pour l’équipe. On montre qu’on est une équipe polyvalente et qu’on sait toujours être placé. Il ne manque plus qu’une victoire au général sur une course à étapes pour le club, mais c’est une saison quasi-parfaite.

Je vais rester dans la région pour me préparer pour la prochaine Coupe de France, le Tour du Périgord, un parcours vallonné qui me convient plutôt bien. On a un beau collectif et on va essayer d’aller marquer des gros points pour la Coupe de France ».

T. DONNENWIRTH

Adrien MAIRE

AVC Aix-en-Provence

2e de l'étape - 6e du général à 5'49''

« Je voulais me rattraper de l’étape de samedi car je la visais et je n’avais pas les jambes que j’espérais. Il y avait du stress et un peu de pression car je voulais bien faire. J’étais vraiment déçu à l’arrivée. Aujourd’hui (dimanche), je me suis dit que j’allais tout mettre dès le début. C’est parti d’entrée dans la bosse, j’ai suivi les coups. J’ai mis un gros relais. On part à six. Le problème, c’est qu’Artus Jaladeau, placé au général, est rentré sur nous. Ça ne collaborait donc pas trop. Même moi je ne roulais pas trop car je savais que c’était peine perdue s’il restait avec nous.

J’ai ensuite décidé d’attaquer après un point-chaud, je voulais emmener des gars avec moi mais nous n’étions que trois (avec Pierre-Henry Basset et Baptiste Poulard, NDLR). On a eu le renfort de deux autres coureurs (Daniel Cavia Sanz et Max Warmerdam, NDLR) et on a essayé de tenir devant le plus longtemps possible. Des coureurs sont revenus à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée.

Ça roulait très vite dans le final, il y a eu une cassure. On était plusieurs de l’équipe, on participait à la manœuvre. On savait que c’était assez tortueux dans le final. On est resté à l’avant, j’ai lancé aux 300 mètres. J’attendais qu’un collègue me déborde mais c’est un Belge qui est passé… On fait 2e, 3e, 4e.

Je suis assez régulier depuis février. J’ai une trentaine de Top 10. Je suis tout le temps là, je n’ai pas eu de creux mais il me manque des victoires. Je ne suis peut-être pas assez opportuniste, il me manque aussi un coup de chance parfois. Je montre quand même que je fais partie des hommes les plus forts du peloton amateur, c’est déjà un grand pas par rapport aux autres années. Ma prochaine course sera le Tour du Périgord fin août puis je pense faire pas mal de courses en Espagne en septembre ».

A. MAIRE