UCI Piste : « On savait qu'il y aurait des pour et des contre »

Crédit photo Patrick Pichon - FFC

Crédit photo Patrick Pichon - FFC

Le premier Super Championnat du Monde sur piste, mélangeant les paralympiques et les valides, s'est terminé la semaine dernière. Le chef de la piste UCI Gilles Peruzzi dresse le bilan de cette première expérience à Glasgow auprès de DirectVelo.

DirectVelo : Quel est ton sentiment sur ce Championnat du Monde sur piste ?
Gilles Peruzzi : Depuis le début, c'était un challenge. On s'est bien creusé les méninges. Il fallait traduire la théorie en pratique. Personne ne l'avait fait avant. On savait qu'il y aurait des pour et des contre, mais je suis assez satisfait de la tournure générale de l'événement.

« UNE RÉPÉTITION GRANDEUR NATURE »

Les cérémonies dans une salle annexe au vélodrome, c'est particulier...
Je défends cette idée car on ne peut pas ajouter une heure et demie de cérémonie par soirée vu la densité du programme. Après, on peut communiquer davantage sur le fait que cette salle était ouverte au public et peut-être qu'on peut mettre les caméras à un autre endroit car elles gênaient la vue de plusieurs spectateurs. Par contre, l'avantage de cette formule, c'est que les athlètes peuvent signer des autographes, ce qui est impossible dans une formule classique où les célébrations se déroulent au centre de l'anneau.

Comment avez-vous construit le programme ?
Il a été établi en fonction du programme olympique. Les valides ont eu une répétition grandeur nature pour Paris car c'est le même déroulé qu'aux Jeux de Paris, à savoir un tournoi de Keirin sur trois jours. Les coureurs ont pu pratiquer les temps de récupération, même si certains ont pris la décision d'ajouter des disciplines à leur programme. Ce type de programme, ils ne l'ont qu'une fois tous les quatre ans. C'était un argument de vente pour les athlètes. Nous avons ensuite greffé le programme des autres disciplines et celui des para à cette base olympique. Nous avons tenu à mélanger les para et les valides pour ne pas faire de différence. On voulait tout le monde sur un pied d'égalité.

« IL FALLAIT FAIRE DES CHOIX »

Le fait que les coachs soient obligés d'être en tribunes n'a pas plu à tout le monde !
C'est un débat, c'était clairement un problème de place et c'est aussi une des raisons pour lesquelles les cérémonies étaient à l'extérieur. C'est pour ça qu'on a dédoublé les box des équipes plus les containers dehors, il fallait faire des choix.

En 2027, les Juniors s'inviteront à la fête en Haute-Savoie. Comment l'événement va-t-il se dérouler ?
Pour l'instant, on part de nulle part. C'est une difficulté supplémentaire mais la formule n'est pas encore désignée. Normalement, un Mondial Juniors, c'est cinq jours, les Elites cinq et les Para 4. De plus, il faut tenir compte des entrainements. On va être obligés de les mélanger.

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