Soren Waerenskjold va devoir faire avec ... et peut-être sans

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Comme Bruno Amirail, Soren Waerenskjold était partagé au moment de décrire son sentiment après le contre-la-montre individuel du Tour Poitou-Charentes (2.1). Le Pyrénéen de la Groupama-FDJ espérait faire coup double, il se contente d’une belle victoire d’étape. L’objectif était le même pour le Norvégien, lequel reprend pour sa part le maillot blanc de leader (voir classements). Je suis un petit peu déçu car j’espérais gagner ce chrono. Mais je fais une belle opération au général et j’imagine que pour les suiveurs, c’est un scénario sympa avec ce suspense pour la victoire finale. Il y aura de l’action demain !”. Car, en effet, seules six secondes séparent le leader de son dauphin avant l’ultime étape et son traditionnel circuit dans Poitiers.

“Prendre le maillot, c’est bien, mais j’aurais préféré avoir une avance plus confortable. C’est comme ça, il va falloir faire avec. Par chance, ce n’est pas un sprinteur qui est à six secondes. Il faudra garder la roue. Je vais essayer de bien courir, intelligemment, et alors je pourrai le faire. Mais ce ne sera pas facile”, imagine le Scandinave d’Uno-X au moment d’évoquer l’aspect tactique en amont de cette dernière journée de course. Alors que Kurt-Asle Arvesen, le directeur sportif de l’équipe, évoquait un groupe pas totalement au top, avec des coureurs en reprise pour trois d’entre eux, Soren Waerenskjold a-t-il peur de manquer de personnel pour défendre le maillot et une éventuelle grosse offensive des Groupama-FDJ ? “On n’a pas l’équipe la plus forte ici, ce n’est pas un secret. Mais j’espère qu’ils ont pu garder du jus aujourd’hui et qu’ils sont prêts pour bosser demain. J’espère avoir encore un ou deux mecs à mes côtés sur le circuit final”.

De son côté, Soren Waerenskjold - qui avait préféré faire l’impasse sur le sprint de ce midi “pour éviter les chutes” - admet également piocher physiquement au fil des étapes. Notamment à cause des conditions climatiques particulièrement éreintantes des deux premiers jours. “Je me sentais plutôt bien sur ce chrono mais j’ai bien pioché physiquement ces derniers jours à cause de la chaleur. Il faisait chaud dehors mais aussi à l’hôtel… En fait, j’avais chaud tout le temps. C’était dur. J’ai pris quatre douches par jour pour essayer de faire descendre la température corporelle (sourire). On verra comment j’ai récupéré demain (vendredi), j’espère que ça ira”. Une chose est sûre, Soren Warenskjold va devoir faire avec ces six petites secondes de marge, et peut-être sans une grande équipe. 

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