Fem VAN EMPEL

Pays-Bas

Vainqueur de l'étape et 13e du général à 1'32"

« Je suis très contente, c’est la première fois qu’il y a le Tour de l’Avenir et c’est une grande chance d'avoir l'opportunité de gagner ici. Aujourd'hui (mercredi), il y avait la première longue montée de la compétition. Shirin (Van Anrooij) ainsi que le reste de l'équipe ont fait du bon boulot pour moi. On a hâte d’être à ces prochains jours. Je défendrai peut-être les maillots vert et à pois maintenant. Je n’aime pas trop m’entraîner, c’est mieux de courir et c’est pour ça que je suis présente sur cette épreuve ».

F. VAN EMPEL

Dominika WLODARCZYK

Pologne

2e de l'étape et 7e du général à 1'08"

« Pour être honnête, je suis très heureuse. La préparation avant cette course était très loin de ce que j’espérais en raison d'une intoxication alimentaire. Je n’ai pas fait de vélo pendant une semaine donc cette 2e place sur la première édition du Tour de l’Avenir, c’est comme un rêve. C’est ma dernière année chez les U23 donc c’était ma dernière chance d’être présente ici. C’est vraiment un super événement, c’est comme un petit Tour de France. Je sais que ce n’est pas la victoire mais cette 2e place dans cette année est la bienvenue. Je ne peux qu’être heureuse.

J’aime beaucoup les arrivées comme celle-ci parce que c’est assez technique et ça ressemble à du cyclo-cross. Je ne suis pas nerveuse en arrivant dans des finales comme ça. Je suis beaucoup plus stressée dans les arrivées massives. C’est le cyclisme, il peut arriver quelque chose à n’importe quel moment. Sur cette course je me sens en sécurité et j’ai confiance.

Nous sommes vraiment très fortes dans l’équipe. Je pense qu’on peut le voir au sein du peloton, on est toujours ensemble. Je guide un peu tout le monde parce que je suis la plus vieille de l’équipe. La plupart sont dans leur première ou deuxième saison dans la catégorie. On est là pour aller chercher de beaux résultats et ils arrivent ».

D. WLODARCZYK

Gaia MASETTI

Italie

3e de l'étape et 8e du général à 1'14"

« Ce final un peu tortueux et en bosse me convenait parfaitement car je suis plus puncheuse-grimpeuse. C'est pour ça que je visais cette étape aujourd'hui. La tactique de l'équipe était que Gaia (Realini) devait se tester dans la côte du Thoissia en imprimant le tempo. Au sommet, nous étions trois avec Gaia et Francesca (Pellegrini) dans le premier groupe. Nous avons tenté des attaques mais nous sommes arrivées groupées. Dans le sprint, j'aurais peut-être dû prendre la roue de van Empel car dans les derniers mètres, je remontais très vite. Mais je suis très contente de cette 3e place ».

G. MASETTI

Antonia NIEDERMAIER

Allemagne

10e de l'étape et leader du général

« J’ai tout fait pour être à l’avant lorsque les plus fortes sont parties. Je finis dans le premier groupe, je suis très contente de ma course, j'avais de bonnes sensations. On savait que les Italiennes étaient très fortes et on a vu aujourd’hui que d’autres filles l'étaient également. Demain, ce sera différent. Les montées seront plus longues. Les deux prochains jours seront difficiles. On verra comment ça ira ».

A. NIEDERMAIER

Natalie QUINN

Etats-Unis

Echappée

« Je n’aime pas les courses passives. Je préfère utiliser mes jambes de façon plus offensive comme je l’ai fait en Amérique, en Belgique et en France. Hier, j’aurais pu attaquer deux-trois fois mais je me suis retenue car je n’étais pas sûre de moi. Je n’avais jamais couru comme ça auparavant. Aujourd’hui, j’ai appris de la veille et j’ai saisi l’opportunité. C’est moins dangereux d’être toute seule (sourire). Je pouvais prendre les virages plus rapidement dans les villages et c’est sympa d’avoir les applaudissements des gens comme tu es la première. J’aurais aimé être devant un peu plus longtemps pour arriver en tête au pied de la montée. Je suis quand même contente de moi globalement.

Je ne comprends pas pourquoi tout le monde roule de façon si défensive. Il y a pourtant beaucoup à gagner, c’est la première édition et il n’y a pas que des sprinteuses. Nous sommes une nouvelle équipe, nous ne courons pas depuis longtemps sur la route. On ne sait pas ce que ça donnera dans la montagne. Je n’ai pas roulé sur la route depuis une année. Je viens du VTT. J’ai une coéquipière, Betty Hasse, qui a fini à l’avant. Elle a de bonnes capacités dans la montagne. Je peux aussi assez bien grimper quand je ne suis pas reprise par le peloton avant le pied d’une montée (rires) ».

N. QUINN