Championnat d'Europe - U23 Hommes : Les réactions

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

Henrik Breiner Pedersen (Danemark) a remporté en solitaire, ce vendredi, au VAM-berg (Pays-Bas), le Championnat d'Europe U23 Hommes. Après 136,5 kilomètres de course, il a devancé Ivan Romeo (Espagne) et Paul Magnier (France).
Henrik Breiner Pedersen succède à l'Allemand Felix Engelhardt au palmarès.

Découvrez ci-dessous les réactions recueillies par DirectVelo.


Portrait de Francesco BUSATTO

7e à 38"

« Nous sommes déçus en tant qu’équipe. Nous aurions pu faire une grosse course. À trois tours de l’arrivée, on a vraiment essayé de casser notre groupe dans la montée ici, mais on a senti qu’on n’y arriverait pas. Puis dans les portions plates, on n’avait pas dans notre équipe les coureurs capables de faire un gros coup. Nous avons réagi dans le final pour reprendre les coureurs échappés, mais c’était trop tard. Il nous restait à nous battre pour la troisième place.

Dans la préparation du dernier effort, j’ai été gêné en bas dans les barrières. Je n’ai donc pas pu faire un bon sprint. Ça montre bien qu’on ne peut pas toujours faire la course qu’on veut. Finalement, on prend un Top 10, ce qui n’est pas mauvais non plus. »

Portrait de Gianluca POLLEFLIET

11e à 40"

« J’aurais bien voulu terminer dans le Top 10, mais je suis content. Sur le circuit, on a fait quelques fois l’ascension à fond, mais ensuite, le rythme baissait. Il n’y avait pas vraiment une équipe qui avait les moyens de continuer à mener la poursuite à un haut rythme.

Le VAM-berg, c’est plutôt difficile pour moi qui suis surtout un sprinteur. J’étais venu ici il y a quelques semaines, je m’étais dit que ce serait une montée accessible. Mais maintenant qu’il y a la dernière partie, le Toit de Drenthe, c’est devenu un peu trop dur pour moi. Le vent, lui, n’était pas trop fort. C’est dommage, ça aurait pu vraiment nous convenir. Tout le peloton ici est capable de rouler très fort durant cinq minutes, donc il était impossible d’essayer quelque chose. J'ai entamé le sprint en prenant quelques places dans la partie pavée, mais ensuite, je n’ai plus pu reprendre les autres. Les positions sont restées globalement figées. »

Portrait de Tibor DEL GROSSO

13e

« Comme c’était le plan, on a voulu être proactifs en début de course. Dans notre groupe des Pays-Bas, nous n’avions pas vraiment de coureurs protégés. Notre but était de créer une situation favorable. On a essayé de créer du mouvement, mais on sautait continuellement sur nous. Puis, quand les trois coureurs échappés sont partis, ça n’a gêné personne.

Après, ce n’était pas à nous de boucher le trou. Nous roulons à domicile, mais ce sont ceux qui ont les plus grosses chances au sprint qui doivent rouler. Je leur ai expliqué. À la fin, les deux premières places étaient hors d’atteinte. Moi, dans les derniers kilomètres, j’ai pris un peu trop de vent. Martijn (Rasenberg) a essayé de me placer, mais c’est lui qui s’est retrouvé dans une bonne situation. »

Portrait de Thibaud GRUEL

18e à 45"

« Nous sommes contents. La médaille fait du bien. Paul (Magnier) règle le sprint de ce qu’il reste du peloton. Ça veut dire que sans les deux devant, c’est lui qui aurait gagné. On peut toujours vouloir mieux, mais j’estime que nous avons fait la course parfaite. Chacun dans l’équipe a pris ses responsabilités. Baptiste (Vadic), Eddy (Le Huitouze), Pierre (Thierry) ont bien roulé. On a chassé derrière, on a suivi tous les coups. On était toujours bien placés. Puis, Paul gagne le sprint.

La France a fait ce qu’elle devait faire. D’autres pays, comme l’Italie, étaient bien représentés mais n’ont pas trop travaillé dans la poursuite. C’est dommage. Je suis un peu surpris du scénario et que l’échappée aille au bout. On roulait à un bon rythme sur le plat avant le circuit final, mais ils continuaient à prendre du temps. Puis, ils ne se sont jamais effondrés.

Dans notre groupe, la sélection s’est faite par l’arrière, et personne n’a réussi à ressortir en poursuite. À la fin, il était prévu que ce soit moi qui lance Paul. C’était un peu compliqué de se trouver dans la dernière bosse. Je l’ai placé au dernier virage en bas, puis il a fait son effort. »

Portrait de Pierre THIERRY

43e à 55"

« Je suis allé voir Pierre-Yves (Chatelon) à la mi-course. Je me disais que serait chaud de rentrer parce que le parcours était tout plat. Il nous a demandé d’attendre le premier tour du circuit final pour rouler. Aucune autre nation n’a mis en route. On a donc roulé au premier tour avec Baptiste Vadic et Eddy Le Huitouze. Après leur travail, ils se sont écartés, mais on ne s’était pas tellement rapproché de l’échappée. Il restait 1’30”.

J’ai fait tout le dernier tour à fond. J’avais du mal dans la bosse, mais sur le plat, j’étais devant. À l’approche de l’arrivée, j’essayais de replacer les gars comme je le pouvais, j’étais cuit. Pour finir, on avait confiance en Paul (Magnier). Je savais que ça pouvait le faire s’il était placé au pied. »

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