Robin Kos est fixé sur son avenir. Le coureur d’AG2R Citroën U23 Team s’est engagé pour la saison 2024 avec la formation EFC-L&R-Van Mossel. “Cet été, j’avais des trous dans le calendrier alors je suis allé chez mamie en Belgique. J'ai fait quelques courses où EFC était là. Ils étaient aussi à Paris-Roubaix Espoirs ou au Giro del Belvedere. Ils couraient bien, ça m’a un peu intrigué. J’ai envoyé un message sur Instagram pour savoir comment postuler puis je suis rentré en contact avec le staff”, détaille-t-il pour DirectVelo.

L’Espoir 1ère année est né en Belgique il y a 19 ans. Ses parents ont quitté leur pays alors qu’il avait à peine un mois pour venir vivre près de Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques. “J'ai un parcours atypique”, reconnaît-il. En effet, en 2019, la famille Kos est partie vivre en Nouvelle-Zélande. C’est là-bas qu’il a repris le vélo il y a deux ans. “J’avais fait l’école de vélo en France mais j’avais ensuite arrêté pour faire d’autres sports. Quand on est arrivé en Nouvelle-Zélande, j’avais d’autres priorités comme apprendre l’anglais. Grosso modo, j’ai repris le vélo à la fin de ma 1ère année Junior. J’ai roulé avec mon père et il trouvait que j’étais fort”, sourit-il. Mais sa première course ne se passe pas comme espéré. “J’ai complètement explosé. Je me suis alors dit que je voulais revenir l’année suivante pour ne plus subir mais au contraire, faire subir les autres”. En 2022, il est venu courir un mois et demi en France, avec Culture Vélo Look Racing Team U19, l’occasion pour lui de finir 5e du Championnat d’Occitanie du contre-la-montre.

L'automne dernier, après un désistement, le Chambéry CF lui donne sa chance. Les débuts ont été compliqués. “J’ai dû tout apprendre, comment courir dans un peloton, faire les efforts au bon moment. C’était une année d’apprentissage”. Au fil des mois, il est parvenu à grimper dans les classements et a enchaîné les places autour de la 20e position (voir sa fiche DirectVelo). “Il y a eu des hauts et des bas mais je suis content car j’ai pas mal progressé, aussi bien physiquement que stratégiquement”. Ce vendredi, il va s’envoler vers la Nouvelle-Zélande avant de revenir en Europe, à Liège (Belgique), le 25 janvier prochain. “Je vais pouvoir profiter de l’été dans l'hémisphère sud pour bien rouler”, conclut le Belgo-français qui imagine choisir dans le futur la nationalité sportive belge.