La Ronde de l’Isard « va s’en sortir »

Crédit photo Corentin Richard / DirectVelo

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Le 5 juillet dernier, les organisateurs de la Ronde de l’Isard officialisaient auprès des équipes invitées l’annulation de l’édition 2023, prévue trois mois plus tard. La faute notamment à la question de la sécurité, alors que l’escorte et les unités de gendarmerie étaient mobilisées en masse pour la couverture de la Coupe du Monde de rugby sur le territoire (lire ici). Quid désormais de l’édition 2024, de retour comme souhaité au printemps ? “Ce n’est pas simple”, concède d’entrée Guy Sans, le président du comité d’organisation, sollicité par DirectVelo. Et pour cause : “on avait demandé à revenir à nos dates d’origine, du 15 au 19 mai. Mais ça a été rejeté deux fois par l’UCI car il y a une autre épreuve internationale Espoirs en parallèle en Pologne”, précise-t-il en évoquant l'Orlen Nations Grand Prix, manche de la Coupe des Nations U23. “La seule date qui pouvait passer, c’est du 1er au 5 mai. Ce n’est pas l’idéal pour nous car il y aura notamment en parallèle le Tour de Bretagne, qui se terminera le 1er mai. Cela dit, vu les candidatures que nous avons déjà reçues, je me dis que ce ne sera pas un problème”.

Dès l’annonce de l’annulation de l’édition 2023, les organisateurs avaient fait part de leur volonté de conserver ce parcours et ces mêmes villes-étapes pour 2024 (voir le programme). Est-ce toujours d’actualité ? “C’est toujours l’idée mais à cette période de l’année, à la sortie de l’hiver, on aura peut-être des difficultés pour franchir quelques cols. Le parcours n’a pas encore été validé”. Deux communes se sont entre-temps désistées. “Mais ça ne nous gène pas beaucoup. 95% du parcours restera identique”, affirme Guy Sans, qui s'active donc à trouver des villes voisines pour accueillir la course sans trop modifier le parcours imaginé initialement. 

Financièrement, la situation n’est pas idéale mais le comité d’organisation s’accroche. “On est toujours inquiets. Les subventions diminuent. Pour les mairies, c’est difficile aussi, ils ont des difficultés. Mais on va s’en sortir, je pense. On vit dans l’optimisme, il le faut !”. Après le Mondial de rugby, ce sont cette fois-ci les Jeux Olympiques qui pourraient poser problème. D’ailleurs, dans la région, la Route d’Occitanie (2.1) devrait perdre deux de ses quatre habituelles journées de compétition. “On voit que c’est compliqué pour beaucoup d’organisateurs. Il y a notamment cette histoire de flamme olympique… Toutes les semaines, je suis en contact avec le général de la gendarmerie. En principe, il ne devrait pas y avoir de soucis, mais ça tombera définitivement deux ou trois mois avant la course. On ne pourra pas être fixés avant”.

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