Chez Decathlon AG2R, Gianluca Pollefliet va pouvoir se construire

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Ce lundi midi, Gianluca Pollefliet n’est pas passé inaperçu lors de la présentation de l’équipe Decathlon AG2R La Mondiale au Btwin Village. Derrière les Benoît Cosnefroy, Felix Gall, Victor Lafay ou Ben O’Connor, il a été l’un des coureurs les plus sollicités par les médias. Annoncée depuis août dernier, l’arrivée du jeune belge dans l’équipe française peut surprendre même si la formation savoyarde recrute régulièrement de l’autre côté de la frontière. “L'équipe m'a contacté un peu après ma victoire au Nieuwsblad Espoirs (qui a lieu en mai, NDLR). J'étais intéressé, je voulais écouter ce qu'ils avaient à me dire. Bien que j'avais déjà décidé plus tôt, c'est après le Championnat d'Europe Espoirs, fin septembre, que j'ai signé”, indique-t-il à DirectVelo. Membre de l’équipe de développement de Lotto-Dstny depuis 2022, il n’avait pas reçu dans un premier temps de proposition de la ProTeam belge. “AG2R est arrivé et ils m'ont donc proposé quelque chose”, rapporte-t-il.

Decathlon AG2R La Mondiale croît beaucoup en lui. Preuve en est, il a signé pour une durée de trois ans, ce qui en fait la seule des recrues 2024 en contrat jusqu’à fin 2026. “Le staff m'a montré qu'il croyait en moi, et ça fait plaisir. C’est bien d'avoir le temps de grandir. Dans un premier temps, je vais déjà pouvoir me construire sans trop de stress tout au long de cette première saison”.

LES JO DE PARIS, UN OBJECTIF

En 2024, il aspire d'abord à engranger de l'expérience. “Sur les grandes courses, je veux essayer de suivre et d'aider, et sur les épreuves plus modestes, je veux essayer de gagner !”. Il pense notamment à des courses comme le Samyn ou le Grand Prix de Denain. “Sur des courses de ce niveau-là, j'espère y faire de bons résultats”.

Le coureur de 21 ans pense également aux JO de Paris 2024. “Ça sera un objectif important, confie le Flamand qui espère être sélectionné en poursuite par équipes. Combiner les deux disciplines me demande davantage de planification, mais quand on veut, on peut”.

« PAS MAL DE PLACE POUR LES CLASSIQUES »

Gianluca Pollefliet se définit comme un sprinteur, mais il espère tirer son épingle du jeu sur les Classiques. “C'est toujours un point fort de pouvoir utiliser sa pointe de vitesse sur les Classiques”. Dans un futur plus lointain, il rêve “de gagner Paris-Roubaix, le Tour des Flandres et beaucoup de courses, et aller sur le Tour”. Le coureur originaire de la Province d’Anvers pourrait découvrir dès cette année Paris-Roubaix, Kuurne-Bruxelles-Kuurne et Gand-Wevelgem. “Le Tour des Flandres qui est encore plus dur n'est pas du tout prévu cette saison”.

Au sein de sa nouvelle formation, il y a des places à prendre sur les Classiques. Gianluca Pollefliet en a bien conscience. “J'aurai pas mal de place pour les Classiques de début de saison. Le Tour de France est très important pour l'équipe. Du coup, notre groupe est moins fort comparativement à ceux des Grands Tours. Il y a davantage de place pour un coureur comme moi que pour un grimpeur”. Il pourrait bien en profiter dès 2024.

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