Hélène Clauzel et les bienfaits de la course à pied

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

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Pour son retour en Coupe de France, Hélène Clauzel n’a pas fait dans la dentelle à Flamanville. À tel point qu’elle s’est imposée avec presque deux minutes de marge sur sa dauphine (voir classement). "Ça fait du bien de regagner après le début de saison. C'est encore plus plaisant avec le maillot. C'est un circuit très dur et très exigeant physiquement". Du fait des conditions difficiles, la course relevait plus du cross que du cyclo… "Ça n'a rien à voir avec dimanche dernier. Tout le monde le dira. Les parties où on est sur le vélo, on les compte sur les doigts d'une main. C'est vraiment un cross à pied".

Heureusement pour elle, la coureuse de l’AS Bike Racing n’est pas maladroite dans l’exercice. "Il faut être préparée à la course à pied. Quelqu'un qui n'aime pas ça, c'est dur. Moi j'aime beaucoup, je cours beaucoup la semaine donc ça aide". Le bienfait de l’entrainement a donc payé ce samedi, en Normandie. "L'hiver, je sais que je mets toujours au point une séance de course à pied dans la semaine, c'est super important. Tout l'hiver va être compliqué, on ne va pas y échapper. Il reste un gros mois de janvier et la suite de décembre, on va avoir des conditions similaires".

« ON NE PEUT PAS TROP SE FIER À AUJOURD’HUI »

En cavalier seul de A à Z, Hélène Clauzel a retrouvé les joies de mener une course de bout en bout, elle qui a désormais l’habitude des manches de Coupe du Monde, et de se battre ainsi pour des places d’honneur. "C'est particulier, on ne sait pas trop comment gérer sa course. D'habitude ce n'est pas moi qui dirige la course, mais ça fait du bien de se remettre dans cette atmosphère de gagne, de rouler à l'avant. C'est différent et c'est bien d'être dans cette position de leader". Une position qu’elle aimerait occuper encore à Camors, en janvier, pour le Championnat de France. "Ça met en confiance, mais là c'est un circuit atypique".

La spécialiste de VTT ne tire donc pas de grands enseignements d’une telle course. "Si au France c'est comme ça, c'est sûr que j'ai un avantage. Mais on ne peut pas trop se fier à aujourd'hui pour dans un mois compte tenu des conditions, bien que ça rassure quand même". Ce dimanche, elle aura encore l’occasion de confirmer sa dynamique. Mais avec quelles conditions, cette fois ? "Si ça sèche ça va être pire. Les organisateurs vont peut-être faire quelque chose pour que ce soit plus agréable à rouler. Mais la récupération va être très importante aujourd'hui".

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