Lauriane Duraffourg a activé le mode vététiste

Crédit photo Patrice FOUQUES

Crédit photo Patrice FOUQUES

Au bon souvenir des courses estivales. Dimanche, sur le circuit de Coupe du Monde de cyclo-cross si atypique de Benidorm, en Espagne, Lauriane Duraffourg s’est presque cru sur une compétition d’une autre discipline. Ce circuit était sec, roulant, presque typé VTT. J’aime bien en tant que vététiste, ça ne me dérangeait pas”, s’amusait-elle auprès de DirectVelo quelques instants après sa descente de vélo.

Pour autant, l’athlète de 21 ans a tout de même manqué le Top 20 de peu lors de ce nouveau rendez-vous face aux meilleures mondiales (voir classement). Je suis assez satisfaite de ma course, mis à part du fait que j’ai chuté au deuxième tour et que j’ai déraillé à la mi-course. Ces incidents m’ont fait perdre un peu de temps et j’ai dû faire l’effort pour revenir sur le groupe devant moi. C’est dommage de ne pas être dans le Top 20 mais avec ces problèmes-là. Mais après avoir été malade récemment, la veille du Championnat de France, ce n’est pas si mal”.

Elle tient tout de même à retenir ses “bonnes sensations” tout au long de la course, notamment lors de ce long faux-plat montant asphalté lors duquel elle “remontait plusieurs filles à chaque fois”. Ce rendez-vous ibérique était l’occasion de rentrer dans la toute dernière phase de préparation avant Tabor. “Physiquement, ça allait bien même si j’ai eu besoin de temps pour me mettre en route mais ça allait mieux sur la seconde partie de course. Je sens que je serai prête pour le Mondial”. Le week-end prochain, il lui restera un dernier test grandeur nature à Hoogerheide, lieu du dernier Mondial. “Ce serait bien de faire un Top 20 pour finir la saison sur une note positive. Mais l’objectif principal sera bien sûr à Tabor”.

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