Emmanuel Morin : « Ça m’a tout de suite plu »

Crédit photo Patrice Fouques

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Son passage du CIC U Nantes Atlantique - où le coureur originaire de Loire-Atlantique était conservé - à Van Rysel-Roubaix, a pu surprendre. “Nantes m’a accordé sa confiance pendant deux ans mais il était temps pour moi de changer et d’essayer d’évoluer un peu”, confie-t-il à DirectVelo. Son  calendrier va connaître plusieurs évolutions par rapport à ses années nantaises. “Ça m’a tout de suite plu. Avec Roubaix, je retrouve des courses qui me correspondent plus, notamment en Belgique et en Espagne”, disait-il samedi au départ du Grand Prix de Valence (1.1). L’arrivée de Van Rysel apporte selon lui “énormément” à l’équipe nordiste. “On a du super matériel, je pense que c’est difficile de faire mieux aujourd’hui”. 

Van Rysel-Roubaix compte sur l’ancien coureur de Cofidis pour amener son expérience du plus haut niveau. “C’est le genre de coureur qu’on recherche, reconnaît Arnaud Molmy. Avec les arrivées de toutes les Conti de développement, c’est compliqué d’avoir les meilleurs Espoirs. On s’inscrit dans le créneau des coureurs revanchards ou qui cherchent à se relancer. Il est clairement dans cette optique et on fera tout pour l’accompagner au mieux”.

« MANU VA ASSUMER À CE NIVEAU-LÀ »

Le garçon de 28 ans sent une vraie confiance. “L’équipe m’a vraiment montré son intérêt. Ils ont mis des choses en place autour de moi pour les sprints. J’ai vraiment à cœur de briller le plus rapidement possible sous ces couleurs”. Van Rysel-Roubaix possède dans ses rangs plusieurs coureurs rapides et chacun aura sa carte. “Ce sera en fonction des courses et de l’état de forme de chacun. Sur les courses où je serai là, je pense que j’aurai ma carte au sprint”. Ce que confirme son directeur sportif. “Il aura un rôle de leader notamment dans les sprints. On a de très bons sprinteurs, mais qui sont en préparation olympique donc ce n’est pas toujours évident d’aller prendre des risques. Manu va assumer à ce niveau-là”. 

Classé 2e d’une étape du Tour de l’Ain (2.1) l’an passé, Emmanuel Morin court toujours après un premier succès chez les professionnels. “Dès février, je pense qu’il aura des occasions de briller. Même si ça ne se fait pas en début de saison, c’est clair que c’est un des coureurs qui est capable d’aller claquer une course à très haut niveau, à partir de Classe 1”, estime Arnaud Molmy. Emmanuel Morin veut y croire. “On a une grosse équipe. On a un super groupe, je pense qu’on va faire une belle saison”.

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