Enzo Boulet tient son résultat de référence. 10e d’étape au Tour Poitou-Charentes (2.1) puis 10e du Grand Prix d’Isbergues (1.1) en fin de saison dernière, il a pris, ce vendredi, la 5e place de la deuxième étape du Tour de la Provence (2.1), son meilleur résultat chez les pros jusqu’à présent (voir classement). De quoi réjouir le jeune sprinteur de 20 ans. “J’ai bien travaillé cet hiver, j’ai été rigoureux. Les tests que l’on a pu effectuer avec l’équipe montraient que j’avais passé un cap par rapport à l’an dernier, explique-t-il à DirectVelo après la course. Alors je m’en sentais capable. Mais de là à le faire si tôt dans la saison, ce n’était pas forcément imaginé”. Et pour cause : le sociétaire du CIC U Nantes Atlantique avait coché pour premier objectif le Grand Prix de Lillers, et comptait simplement profiter de l’enchaînement Bessèges-Provence pour peaufiner la forme. “Je venais ici sans pression, en prenant la course au jour le jour. Autant dire que ce n’est que du positif”. 

DEUX NANTAIS DANS LE TOP 10

Cette première étape en ligne de l’épreuve provençale s’est disputée dans des conditions très compliquées, puisqu’il a plu sans cesse jusque dans les vingt derniers kilomètres. “Sous la pluie, c’est encore plus tendu, plus stressant. Mais je suis resté bien concentré pour rester placé. De toute façon, je préfère la pluie à la canicule”. Dans le final, il n’avait qu’une idée en tête : être le mieux positionné possible à l’entrée du dernier virage. “Je l’ai pris en septième position et après, il ne fallait plus se poser de questions. J’ai pu remonter deux mecs”, détaille celui qui a vu son coéquipier norvégien Jon-Rye Johnsen terminer également dans le Top 10. Après la longue échappée du Canadien Robin Plamondon, et grâce à ses deux sprinteurs, la structure Continentale a réalisé une journée pleine.