Les responsabilités ne font pas peur à Steff Cras

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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En cette période délicate pour la formation TotalEnergies, où les mauvaises nouvelles de non-invitation pour certaines des plus prestigieuses courses du calendrier s’enchaînent, il est l’un des nouveaux éléments moteurs amenés à porter l’équipe vers le haut. Dans le Top 15 du Tour de France au bout de huit jours de course l’an passé, avant d’être contraint à l’abandon après avoir percuté un spectateur imprudent, puis bon 11e du Tour d’Espagne deux mois plus tard, Steff Cras est désormais très attendu au sein du collectif de Jean-René Bernaudeau.

Pour sa deuxième saison au sein de la ProTeam vendéenne, le Belge est plus ambitieux que jamais. 8e du Tour de Murcie pour sa course de reprise, il s’est ensuite loupé au Mont Faron, lors de la Classic Var.  “Je suis pourtant en bonne forme. Mais vendredi, j’ai eu de la malchance. Dans la descente juste avant le Faron, il y a eu une cassure faite volontairement par un mec d’Uno-X. Une fois au pied, c’était déjà perdu pour nous, j’étais trop loin”, regrettait-il pour DirectVelo dimanche dernier, en marge du final du Tour des Alpes-Maritimes.

LA PRESSION, UN BOOSTER

Deux courses sont d’ores-et-déjà cochées d’une grosse croix rouge sur son calendrier : Paris-Nice et le Tour du Pays Basque. Il visera un Top 10 au classement général de l’épreuve espagnole. Quant à la « Course au soleil », il y sera ambitieux mais ne compte pas trop s’avancer sur un objectif précis. “C’est dur à dire avant. Il peut se passer tellement de choses sur Paris-Nice… C’est une course spéciale. Il faudra prendre étape par étape dans un premier temps. Entre la pluie, le vent, les bordures, les chutes, la nervosité… C’est dur de se projeter. Si un bon général est possible, alors tant mieux. Sinon, j’essaierai quelque chose sur une étape si ça se passe mal en début de semaine”. Les Ardennaises ne devraient, en revanche, pas être une priorité. “Je serai certainement à Liège mais pour les autres, je ne sais pas. Je ne suis pas sûr de faire la Flèche Wallonne. On prendra la décision un peu plus tard”.

Alors que son équipe est en quête de points UCI et de gros résultats, l’athlète de 28 ans - ancien coureur de la Katusha puis de la Lotto-Soudal - a conscience de ses responsabilités. Et compte bien en faire une force. “Ça ne me dérange pas, au contraire. Je dois faire des résultats. C’est un peu plus de pression mais ça ne me gène pas. C’est même un booster. L’équipe me fait confiance à 100% et j’ai tout pour réussir”.

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