Qui dit nouvelle saison dit nouvelle édition de la Coupe de France VTT SKF. Entre compétition de préparation pour les pilotes internationaux et véritable objectif pour les coureurs nationaux, elle s’inscrit au mieux dans le calendrier déjà chargé des athlètes. Au micro de DirectVelo, Benjamin Cadet, responsable organisation VTT à la FFC, explique les enjeux de la compétition en année olympique.

DirectVelo : A-t-il été difficile d’organiser la Coupe de France VTT SKF cette année, alors que la France accueille les Jeux olympiques cet été ?
Benjamin Cadet : Non, pas spécialement en réalité. Chaque année, on organise environ cinq ou six manches. En 2023, il y en avait six, cette année, ce sera cinq. Et il n’y a jamais de manche de Coupe de France SKF pendant la période des Jeux olympiques, d'habitude, c’est le temps du Championnat de France. Donc ça ne change pas grand-chose.

« TOUT LE MONDE POURRA PENSER AU CHAMPIONNAT DE FRANCE »

Le Championnat a lui été déplacé…
Oui, il arrivera plus tôt, du 2 au 5 mai, à Levens. On a décidé de le décaler pour permettre aux pilotes de la sélection olympique d’être plus frais mentalement, de ne pas avoir besoin de penser à ça, à l’approche des JO. Comme ça, tout le monde pourra penser au Championnat de France sans stress.

Et qu’attends-tu de la participation ? Peut-être que plus de pilotes vont faire l’impasse sur les Coupes de France SKF ?
Ça ne changera rien du tout sur la fréquentation, parce que les Jeux olympiques, ce sera deux pilotes hommes et deux pilotes femmes, quatre en tout. L'année olympique, c'est beau. Ça nous fait tous rêver et on va suivre ça avec beaucoup d'attention. Mais pour les autres pilotes, ça ne change pas grand-chose. C'est essentiel que la saison ne soit pas trop troublée par les Jeux olympiques pour tous les autres pilotes.

« À LA DISPOSITION » DES PILOTES 

Vous échangez avec les pilotes, au moment de la confection du calendrier ?
C'est étonnant ce que je vais dire, mais pour les pilotes Elites, la Coupe de France SKF est à leur disposition. D'ailleurs, les dates sont choisies avec les entraîneurs. Les pilotes nous font des retours sur des dates, peuvent avoir des demandes particulières. Et nous on essaye de les mettre en œuvre. Après on n’en veut jamais à un pilote international si il n’est pas là. On est conscient qu’une saison d’athlète, ce sont des hauts et des bas, la forme n’est pas toujours présente. Et je ne suis jamais inquiet sur leur participation. Même sur des courses où on s’attend à ne pas en avoir, il y a toujours au minimum deux-trois coureurs internationaux au départ. 

La Coupe de France SKF est faite pour permettre à tous les coureurs de s’y retrouver donc…
Oui clairement. nous on se bat pour que nos épreuves soient les mieux classées possibles, et c’est le cas. Sur nos cinq manches, trois sont Hors Classe (le plus haut niveau possible, NDLR). Chaque pilote XCO a pour objectif de marquer le plus de points UCI, c’est important pour son placement sur la grille de départ. Avoir ces courses Hors Classe, c’est l’assurance de voir les tops pilotes venir. Cette année, nos trois manches HC sont placées au début, ce qui est avantageux pour les internationaux. Les deux dernières sont en Classe 1, intéressantes pour les coureurs nationaux. Tout le monde est content.