Damien Ridel : « Je ne devrais pas être loin »

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Crédit photo Michaël Gilson - DirectVelo

Pour Damien Ridel, les Plages vendéennes sont un bon baromètre. "Si je fais des bonnes places là-bas, ça veut dire que quand ça arrivera au sprint, je ne devrais pas être loin", commente celui qui a gagné deux fois le sprint du peloton en Vendée (voir sa fiche DV). "Je suis satisfait mais j'aurais préféré arriver pour la gagne", ajoute-t-il auprès de DirectVelo. Pour préparer la saison 2024, il s'est imposé de longues sorties. "Je n'ai jamais fait un si bon hiver et ça paie directement dès les premières courses. J'ai fait des 8h de gravel, des semaines de 25h tout en travaillant à côté", précise celui qui est "conducteur-accompagnateur" pour les enfants le matin et le soir, en semaine.

Le sprinteur de 24 ans a changé de club à l'intersaison. Le voilà sous les couleurs de Dinan Sport Cycling, avec donc de nouveaux coéquipiers à l'approche des sprints. "En amateur, on se débrouille souvent tout seul mais là, les mecs jouent 100% ma carte quand ça arrive au sprint". Dès sa première course, les Boucles de l'Essor, alors qu'Ilan Larmet s'impose, Damien Ridel règle le sprint du peloton. "J'ai trouvé des petits jeunes qui se sacrifient à bloc mais aussi des anciens que je connais comme Florian Rapiteau et Victor (Bohal), indique l'ancien sociétaire de Laval. Il faut aussi que je m'acclimate aux anciens de Dinan comme Anthony (Rallé) qui peut m'apporter dans un sprint massif, il sait bien frotter, il est costaud, c'est aussi son but d'avoir quelqu'un à lancer car il lui manque un peu de giclette".

« J'AI RUMINÉ TOUTE LA SEMAINE »

En période de rodage, il peut encore y avoir des ratés. "Les Plages, c'était bien pour préparer les sprints. Le premier week-end on s'est un peu perdu, on était un peu revanchards. On voulait tout mettre sur un sprint le dernier dimanche mais j'ai crevé au bout de 50 km et les commissaires m'ont fait barrage, j'étais dégoûté car en faisant une place, il y avait moyen de remporter le classement général. J'ai ruminé toute la semaine, mais il faut passer à autre chose. J'ai hâte de faire des sprints pour me venger, je sais que je l'aurai dans la tête plus tard".

Ce plus tard, Damien Ridel espère qu'il va vite arriver, et pourquoi pas dès les classiques du mois de mars. "Les classiques vont être costauds, je ne devrai pas attendre un sprint mais faire la course". Parmi ces rendez-vous du mois prochain, il y en a un qui attire son attention, les Boucles guégonnaises, le 24 mars. "Ça arrive souvent au sprint, j'aimerais bien faire un beau sprint là-bas", espère celui qui s'était aussi classé 3e de la Flèche de Locminé en 2019.

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