À la maison, Gladys Verhulst-Wild avait coché cette étape

Crédit photo Xavier Pereyron

Crédit photo Xavier Pereyron

Gladys Verhulst-Wild attendait avec impatience la deuxième étape du Tour de Normandie (2.1). Parce qu’elle se disputait sur ses terres natales, et que le parcours lui convenait parfaitement. Mais l’Espagnole Sandra Alonso (Ceratizit-WNT) n’a pas fait dans les sentiments et a décroché sa deuxième victoire professionnelle après un joli numéro dans le final. De son côté, le sociétaire de la FDJ-Suez doit se contenter d’un Top 5 au sprint (voir classement). “ll y avait forcément mieux à faire. J’avais annoncé que je visais la gagne sur cette étape”, admet-elle pour DirectVelo après coup.

Dans le final, bien qu’elles ne soient que cinq sur l’épreuve ce week-end, les FDJ-Suez ont décidé de prendre les choses en main. “Ce n’était pas forcément à nous de rouler mais les filles ont vraiment fait un super boulot. D’abord Coco (Demay) puis Marie (Le Net) qui a fait la descente à bloc aux trois bornes, avant Léa (Curinier) et Alessia (Vigilia) qui ont pris le relais. Franchement, c’était du super boulot. Il n’a pas manqué grand-chose pour rentrer. Je suis fière des filles”.

« JE NE M’INTERDIS RIEN »

Pour la Normande de 27 ans, qui réside désormais à Nice, il s’agissait peut-être là de la plus belle occasion de la semaine.
“C’est sur mes routes d’entraînement, je la voulais celle-là ! Mais c’est le jeu, on sait bien que dans la vie, on ne peut pas toujours faire ce qu’on veut”. 15e du classement général, elle sait qu’il reste encore 48 heures pour briller. “Je ne m’interdis rien, je ne rends pas les armes. La bagarre n’est pas finie. Je ne savais pas trop quoi espérer du chrono inaugural alors je ne voulais pas trop parler de classement général mais finalement, je ne m’en suis pas trop mal sorti, pour une novice car je n’en avais plus fait depuis des années… Je n’ai pas à rougir. Rien n’est perdu pour le général même si je suis à une minute”.

D’autant que “le plus dur reste à venir” et Gladys Verhulst-Wild en a parfaitement conscience. “On aura toutes notre chance dans l'équipe ce week-end, on va jouer sur le collectif. Personnellement, j’ai déjà prouvé que je pouvais bien passer les bosses sur une bonne journée. Il faut y croire”.

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