Clément Alleno a décroché son premier accessit de la saison, samedi dernier, à l’occasion de la Classic Loire-Atlantique. 11e de la manche de Coupe de France Pro, le sociétaire de la formation Burgos-BH confirme qu’il est à l’aise sur les circuits vallonnés, lors de courses décousues. DirectVelo a profité de sa présence sur les deux courses d'un jour du week-end, dans les Pays de la Loire, pour faire le point avec le Breton de 23 ans.

Comment as-tu abordé cette deuxième saison chez les pros ?
Clément Alleno : Différemment de l’an passé. J’ai pris énormément d’expérience en 2023, j’ai découvert pas mal de courses. Maintenant, c’est reparti pour une nouvelle saison, avec du coup des courses que je connais déjà, comme celles de ce week-end (Classic Loire-Atlantique et Cholet Agglo Tour, NDLR). Je sais comment se passe la course, où se placer etc. Pour le moment, ça se passe très bien.

As-tu ta carte à jouer ?
Bien sûr ! J’ai montré cet hiver que j’avais encore passé un palier. Je suis capable de sprinter et même de passer les bosses désormais. L’équipe me fait beaucoup plus confiance, j’ai une bonne place au sein de l’équipe. J’ai envie de gagner cette année et de faire le plus de bons résultats possible. Je veux montrer que je suis capable d’être là, en Coupe de France et partout ailleurs.

« J’AIME QUAND IL Y A ÉNORMÉMENT DE BAGARRE »

Les manches de Coupe de France, c’est un terrain de jeu qui te convient !
Oui, surtout celles qui sont dans l’Ouest, proches de chez moi en Bretagne. Ces courses se disputent sur des routes qui sont vallonnées, ça me caractérise bien. C’est également plus accessible que certaines épreuves espagnoles qui se disputent avec de grosses WorldTeams. Les manches de Coupe de France, c’est un niveau auquel je suis capable de faire de très bons résultats. J’aime quand il y a énormément de bagarre pendant la course et que ça se joue au sprint en petit comité.

Tu es en fin de contrat à la fin de la saison…
Il va falloir faire des résultats. Soit pour prolonger, soit pour trouver une nouvelle équipe et pourquoi pas aller en WorldTour, ou autre. Mais pourquoi pas continuer dans l’équipe également, ça se passe super bien. Je ne me mets pas trop de pression pour autant. Le fait d’être en fin de contrat ne change pas grand-chose. S’il faut jouer devant, j’essaierai de le faire et s’il faut aider des coéquipiers, je le ferai aussi bien évidemment. On a une très bonne équipe, je pense qu’on peut faire de vraies belles choses cette année, même si on n’a pas été invités au Tour d’Espagne. C’est comme ça. Il y a d’autres courses au calendrier sur lesquelles briller malgré tout. J’ai envie de performer sur chaque course, que ce soit en France ou en Espagne.