Avec Jordan Labrosse, il était le seul Français présent dans le groupe de tête sorti après le coup de force des Alpecin-Deceuninck, vent de côté, sur les pavés de Quiévy. Hugo Page a assisté aux premières loges à la démonstration de Mathieu Van der Poel et de ses équipiers dans ce Paris-Roubaix à l'allure record. "J'étais aux avants-postes, c'est le principal. J'ai vu partir Mathieu Van der Poel, c'est un grand champion, on a la chance de l'avoir dans notre sport".

Sur le vélodrome, il se classe 34e mais 3e Français (voir classement). Les Tricolores n'ont pas été à la noce dans cette 121e édition de Paris-Roubaix. "Ça roule de plus en plus vite, ce n'est pas évident mais il ne faut pas nous enterrer, il y a des années comme ça, et si la campagne des classiques est terminée, la saison n'est pas finie", explique-t-il. Pour son cas personnel, le représentant d'Intermarché-Wanty s'est senti chanceux. "Les étoiles étaient alignées, je n'ai pas eu de crevaisons mais les jambes n'étaient pas si bonnes aujourd'hui et dans la tête, j'étais un peu fatigué. J'ai besoin de me reposer", raconte le 5e du Grand Prix de Denain à DirectVelo.

Le coureur de 22 ans découvrait la Reine des classiques chez les pros après y avoir participé chez les Juniors. "J'appréhendais un peu. Terminer, c'est déjà une satisfaction, apprécie-t-il. C'est la plus belle course que j'ai faite, c'était une ambiance incroyable. C'est de l'expérience pour les prochaines années".