Yves Mercier roule sans pression

Le VC Dolois réussit à Yves Mercier. En effet, le week-end dernier, le Suisse a remporté sa deuxième victoire de la saison à Helleville-Héauville, la deuxième manche de Coupe de France DN3 de la zone 1, au nez et à la barbe des coureurs de l’ASPTT Nancy. Malgré des "jambes lourdes" suite au voyage aller, il admet que la course "s’est déroulée comme (il) l’espérait". Après être resté assez attentiste pendant quatre tours, il explique à www.directvelo.com qu’il "s’est porté à l’avant et a commencé à faire (sa) course." Et ce n’est pas une mauvaise crevaison -"il m’a fallu 10 km pour revenir dans le peloton"- qui aura entaché ses ambitions. Et encore moins la pluie et le froid, des conditions climatiques qui l’avantagent habituellement. "Rapidement après la mi-course, une échappée s’est formée par petits grappes et on s’est retrouvé 15 en tête. J’ai ensuite géré mes efforts en évitant d’en faire trop. Comme je me sentais bien, je voulais attendre le dernier tour pour attaquer", raconte le coureur âgé de 25 ans. A 7 kilomètres du but, il se retrouve dans un groupe de quatre. Et, malgré le retour de plusieurs hommes à 500 mètres de la ligne, il tente sa chance au pied de la montée finale. "Comme je ne suis pas sprinteur, j’ai attaqué directement et personne n’est arrivé à rentrer sur moi", commente-t-il.

« Ma victoire amène de la crédibilité au club »

Le Suisse revient donc très satisfait de cette épreuve normande. D’autant que cette victoire permet à son club de se positionner au classement de la Coupe de France de DN3 - à la 6e place. "Pour le VC Dolois c’est une grande satisfaction car ma victoire amène de la crédibilité et de la reconnaissance à leur structure de Division Nationale. Cela redonne confiance à tout le monde aussi", explique-t-il.  Et, ça lui permet aussi de "voir la suite de la saison plus sereinement et de courir sans pression."
En effet, contrairement à l’année précédente où il était licencié au SCO Dijon, il a su profiter de sa forme ascendante pour gagner. "Cette année j’ai préparé la saison différemment. J'ai repris le vélo seulement après Noël, ensuite en décembre et janvier j'ai fait beaucoup de ski de fond, ce qui m'a évité de rouler dans le froid, et sur home-trainer et pour  travailler l'explosivité et le cardiaque", détaille Yves Mercier. Et son expérience au Tour du Cameroun fut bénéfique dans sa préparation ( Lire ici).

Le regard vers le Tour de Franche-Comté

Dans sa nouvelle équipe, son rôle a également changé, ce qui lui permet de rouler plus détendu, ce même s’il doit rendre des travaux universitaires pour obtenir son master de psychologie de la santé. "On compte sur moi pour tirer l’équipe vers le haut. Je me sens quand même obligé de faire des résultats comme les courses sont d’un niveau moins relevé."
Il regarde maintenant en direction du Tour de Franche-Comté, une épreuve qui lui tient à cœur. "C’est  une des plus belles courses à étapes du calendrier et, en plus, elle se déroule à côté de chez moi. Par contre, je n'ai pas d'ambition pour le général car je ne grimpe pas assez bien pour viser quelque chose de significatif. Je vais prendre la course jours après jours, tout donner et, si je suis en forme, essayer de faire quelque chose sur une étape", assure-t-il.
Avant cela, il essaiera de poursuivre sur sa forme du moment dès ce week-end au Prix du Saugeais avant d’enchaîner avec le Tour du Jura.

Retrouvez en cliquant ici la fiche wiki d'Yves Mercier.

Crédit Photo : André Quentin - www.ggfotovelo.fr
 

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