Lucas Bleys (CA Castelsarrasin) a terminé le week-end dernier à la 6e place des Boucles du Tarn, épreuve 1ère catégorie. Il est l'un des outsiders de la Classique des Alpes, troisième manche du Challenge National Juniors, qui se dispute ce samedi en Savoie. Le coureur de Midi-Pyrénées se confie à www.directvelo.com.

DirectVélo : Que penses-tu de ta saison jusqu'à maintenant ?
Lucas Bleys : Je suis plutôt satisfait dans l’ensemble de mon début de saison, même si j’aurais aimé faire mieux sur des courses juniors comme la Bernaudeau ou les Boucles du Trélon, première manche du Challenge National. Je n'avais pas marqué de points. Mais ces courses étaient peut-être un peu tôt pour moi dans la saison. Depuis un mois, je commence à me sentir bien et la forme arrive, comme je l’ai encore vu le week-end dernier aux Boucles du Tarn. J’arrive devant sur une première catégorie, après 160 kilomètres de course sur un parcours très difficile. Toutefois je regrette de ne pas avoir encore pu lever les bras, mais ma forme actuelle me laisse espérer pour les prochaines courses.

Quelles sont tes principales satisfactions ?
J’ai pu voir que j’avais passé un cap par rapport à l’année de junior 1, particulièrement sur l’exercice du contre-la-montre. Après ma 6e place sur le Tour du Pays d’Olliergues, j’ai vu que je pouvais faire jeu égal avec les meilleurs juniors français. Ce qui est plutôt de bonne augure pour ce samedi. Je suis également satisfait de ma 2e place à Montauban-Lafrançaise, course réputée dans le Sud-Ouest et qui emprunte mes routes d’entraînement.

« Le Top 5 et pourquoi pas la victoire sur la Classique des Alpes »

La Classique des Alpes est-elle un objectif important de ta saison ?
Oui, la Classique des Alpes est pour moi un grand rendez-vous, et je m’y suis bien préparé. J’ai profité du fait que j’habite à coté des Pyrénées pour aller monter des cols une fois par semaine, afin de prendre le coup de pédale de montagne. Je pense en effet que pour être bien sur une course comme la Classique des Alpes, il faut déjà avoir travaillé sur ce style de profil. D’autant plus que le parcours cette année a l’air particulièrement difficile, avec le Mont du Chat à 30 km de l’arrivée. Je pense qu'il sera décisif.

Tu avais terminé 37e l'an dernier, quel souvenir en gardes-tu ?
Je garde plutôt un mauvais souvenir de ma course. La course s’était jouée dans le premier col. Pierre Latour a mené un train d’enfer et j’ai chuté à cause d’un manque de lucidité en raison de l’effort. Je me suis retrouvé dans un groupe loin de la tête, et malgré une bonne fin de course, je n’ai pas pu terminer mieux que 37e. Cette année j’espère avoir un peu de réussite, pour pouvoir décrocher un Top 5, et pourquoi pas la victoire.

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Crédit Photo : Ludovic Grare - www.veloracingnews.com