Luc Tellier ne veut pas tomber malade

Luc Tellier a remporté dimanche le classement général du Trophée de l'Essor devant des coureurs chevronnés comme Damien Branaa, Sébastien Fournet-Fayard ou Samuel Plouhinec.
Dès le matin dans la première demi-étape, la recrue du VC Pays de Loudéac s'était classée 4e au sommet du col d'Osquich. Si le profil d'une arrivée au sommet lui convenait, "les jambes étaient un peu lourdes avec la course de la veille et le froid matinal", reconnaît Luc Tellier auprès de www.directvelo.com . L'équipe de DN2 avait une tactique définie : "faire en sorte que Steven Le Vessier, Simon Gouédard et moi arrivions dans les meilleures conditions au pied du col, ce qui a été parfaitement réalisé par toute l'équipe. Dans le début du col j'étais mal placé et Simon Poisson a fait un gros travail pour me remonter de groupe en groupe. Dès que je me suis retrouvé devant, j'ai attaqué pour rentrer sur le trio de tête. Quand je rentre sur eux, ils lancent leur sprint et je finis dans leur roue."
 
David Cherbonnet à la planche

Cependant, l'après-midi ce trio de tête se fait piéger et Luc Tellier se retrouve le mieux placé au général de l'échappée. Toutefois "deux autres coureurs étaient dans la même seconde que moi. En visant l'étape je m'assurais le général. Nous étions deux de Loudéac devant et David Cherbonnet a vraiment tout fait pour m'aider. Après sa crevaison, il a roulé jusqu’à l'arrivée pour ne laisser sortir personne. J'ai mal pris mes derniers virages pour pouvoir jouer la gagne sur l'étape mais j'ai réussi à doubler mes deux principaux adversaires au général (Branaa et Fournet-Fayard NDLR)".
Le VC Pays de Loudéac a donc montré une force collective étonnante dès le début de la saison. Les hommes de Camille Coualan sont au point avant la première manche de la Coupe de France de DN2. "Nous venions sur l'Essor pour peaufiner la forme et régler les automatismes dans l'équipe , afin d'être rodés pour les manches de DN2. Camille n'attendait pas spécialement de "résultats" ici. Il voulait seulement que nous courions collectivement. Il est à l'écoute du groupe et gère bien l'équipe pour que nous soyons présents sur les manches de Coupe de France. Même s'il ne nous a pas mis de pression, c'est bien pour les sponsors d'avoir montré que nous sommes prêts pour la première manche dans deux semaines", ajoute Luc Tellier.
 
Pistolets laser et course d'orientation


Simon Gouédard a également décroché un podium pendant la semaine basque, preuve de la valeur collective actuelle du groupe : "Même face aux équipes de DN1 comme Aix, l'Armée, nous avons tous été présents dans les échappées ou dans les attaques. Ce n'était pas toujours le cas pour les autres équipes. Aux arrivées il n'y avait pas un seul coureur, mais 2, 3 voire 4 dans les 20 premiers. L'ambiance sur et en dehors du vélo est top, c'est important pour les courses." Ce collectif est le fruit du travail de l'encadrement pendant les stages, selon Luc Tellier. "Dès le début avec des activités autres que le vélo (laser game, course d'orientation), nous avons pu sympathiser, puis plus récemment nous avons effectué des sorties avec des exercices de sprint et de bordures."
 
Même préparation qu'en 2012

De son côté, le transfuge de l'US Saint-Herblain n'a pas changé sa préparation par rapport à l'an dernier. "Patrick Morinière m'avait vraiment très bien entraîné  Il ne peut plus aujourd'hui me faire un programme aussi complet mais il me donne toujours de bons conseils quand je l'ai au téléphoné  J'ai donc seulement adapté en fonction de mes cours à la fac." Maintenant qu'il est en forme, Luc Tellier ne veut pas tomber malade. "En milieu de semaine dernière, une otite est venue me rappeler à l'ordre, mais cela aurait pu être pire."

Retrouvez en cliquant ici la fiche wiki de Luc Tellier.

Crédit Photo : Guy Dagot - www.sudgironde-cyclisme.net
 

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