ESG : Bilan après le Tour de Dordogne

L’Entente Sud Gascogne a réalisé un Tour de Dordogne en demi-teinte. Pour cette épreuve, Dominique Arnaud explique : « Nous avions fait le choix de longue date d’aligner une équipe « mature » car la course est très exigeante. Cependant nous avions aussi fait le choix de remettre en route les anciens qui avaient coupé pour diverses raisons. » Le Directeur Sportif fait le bilan pour chacun de ses coureurs :

« Fabien REY est resté plus d’un mois et demi sans courir ni trop rouler (reprise au Béarn la semaine avant le Dordogne), pour cause de stage professionnel en entreprise (AFT IFTIM  partenariat de ESG/AFTIFTIM/TRANSPORTS LAPEGUE - RESANO) durant laquelle il passa son permis Poids Lourds et sa FIMO !! (c’est aussi çà ESG !) et profita de cet arrêt pour subir une intervention chirurgicale aux sinus.

Fabien PATANCHON après les Championnats de France (21ème) a passé des examens dans le cadre de sa formation universitaire et n’avait pas couru depuis. Comble de malchance…il fut victime de « dysentrie » dès le premier jour  qui l’obligea a abandonner, vidé …dans tous les sens du terme !

Lilian POMMIER, lui aussi avait coupé depuis les Championnats de France mais est arrivé au départ avec une grosse angine qui l’a gêné et dut abandonner fiévreux le 3ème jour !

Damien BRANAA et Miguel RABOUY très en vue sur  le Tour du Béarn, n’avaient d’évidence pas bien récupéré pour cette difficile première étape 3 jours après, - à l’image de nos adversaires et protagonistes du Béarn Herbreteau-Queyros-Couffignal, aussi peu vus- et furent hors du coup le premier jour ce qui conditionna ensuite leur implication en demi teinte.

Nicolas CAPDEPUY s’est bien battu, appliqué comme d’habitude, il n’avait pas couru le Béarn et prépare sagement le Tour de Madrid. Un peu plus de confiance et lui et il jouera bientôt les premiers rôles tant il progresse. »

Malgré cela, Dominique Arnaud reconnait : « Je reste un gagneur …Et suis aussi parfois un peu trop exigeant peut être….Mais je ne changerai pas ! » et explique la réaction adoptée face à ce type de situation : « D’abord une colère contenue car les coureurs ne sont pas des pros …et surtout, je sais qu’ils ne trichent pas ! » Mais ce qui fait défaut à l’ESG, c’est le manque de concentration sur la durée des coureurs :  « Quand ils passent d’une course à l’autre ils se déconnectent trop. Les scientifiques appellent çà le « stimulis ». Il faut rester concentré, compétiteur et savoir enchaîner. C’est mon boulot de leur apprendre cela…c’est aussi la raison de ma colère contenue. Ensuite faire un mea culpa salutaire. Le Dordogne 3 jours après le Béarn était ce raisonnable pour certains? Un échec n’est jamais individuel à mon avis …il faut savoir se remettre en question collectivement à tous les étages ! » Conclue le Directeur Sportif de l’équipe.

En savoir plus