Rémi Aubert : « Rassuré et motivé »

Crédit photo Virginie Berva

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Dimanche dernier, Rémi Aubert a obtenu son premier Top 5 sur une Elite Nationale, non des moindres puisqu’il s’agit d’Annemasse-Bellegarde et retour. Sur une des courses les plus difficiles de la saison, l’Espoir 3 s’est rassuré en terminant 4e après deux saisons compliquées. "J’avais coché cette course car je savais que le parcours pouvait me correspondre. Ça fait du bien !" déclare-t-il à DirectVelo.

« J'AVAIS BESOIN DE ME RELANCER »

Sur la course haut-savoyarde, le sociétaire du CC Etupes s’est glissé, en compagnie de son coéquipier Maxime Robert, dans la première échappée du jour composée de quatorze coureurs. Après le retour de 20 éléments, ce sont finalement 34 coureurs qui se sont présentés en tête au pied de Chez Padon, le juge de paix. Au bas de la descente, Rémi Aubert faisait partie des cinq hommes en course pour la victoire. "Je savais que la forme était là, c’est rassurant. En plus sur une course assez dure. Pour l’équipe, on aurait aimé faire mieux mais nous avons été battus par plus fort", explique celui qui se trouvait à l'avant avec son coéquipier Edouard Lauber (5e). 

Cet hiver, Rémi Aubert, 2e de la Classique des Alpes en 2013, a rejoint l’équipe doubiste. "J’étais très bien à l’AC Bisontine mais j’avais besoin de me relancer. Porter le maillot d’Etupes ça met la pression mais c’est une bonne pression. En plus, l’équipe pèse sur la course, moi c’est une philosophie qui me plait, annonce-t-il. C’est vrai qu’au début, je ne la ramenais pas trop. J’ai été super bien intégré et j’ai réussi à faire ma place petit à petit".

Une saison 2015 gâchée par une fracture de la clavicule et une adaptation difficile en Espoirs en 2014 ne lui avaient pas permis de s’exprimer. "Il a fallu accepter de se faire taper dessus pendant les courses et j’ai eu un peu de mal, confie-t-il. En 2014, j’ai voulu mener de front l’Insa et le vélo, finalement j’ai été moyen dans les deux. J’ai peut-être perdu du temps mais ça fait partie de mon expérience. Aujourd’hui, je profite quand je suis à l’avant mais je ne considère rien comme acquis".

« J’AI TROUVE UN EQUILIBRE A CHAMBERY »

Rémi Aubert a quitté Lyon pour Chambéry, une ville à visage humain qui lui correspond mieux. "J’ai trouvé un équilibre. C’est essentiel pour être en forme. J’aime la ville puis il y a beaucoup de cyclistes, de belles routes pour s’entraîner".

A 20 ans, il a retrouvé la confiance sans pour autant se fixer d’objectif précis sur les prochaines courses. "Je ne me projette pas trop. Forcément, j’espère être acteur sur une course comme le Tour du Pays de Savoie. Ce week-end, je serai sur la Boucle de l’Artois. Même si, c’est une course qui me correspond peut-être moins mais je vais me donner à fond pour l’équipe avec l’envie de progresser. Je suis motivé".

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