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Bourg-en-Bresse AC : « On craignait le parcours »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Bourg-en-Bresse Ain Cyclisme n'a pas traîné. Favori pour bon nombre d'observateurs, le club bressan a dominé ce dimanche la première manche de la Coupe de France DN2, Bordeaux-Saintes (voir le classement). De quoi ravir le directeur sportif Christian Milesi, qui joue cependant la prudence.

DirectVelo : Espérais-tu un tel début en Coupe de France ?
Christian Milesi : On l'espérait mais on craignait le parcours. La première partie de Bordeaux-Saintes est propice aux bordures, et ce n'est pas là où on s'exprime le mieux. On redoutait donc le début de course. Mais le vent annoncé n'était finalement pas présent. La course a été assez simple à gérer. On a pu provoquer les choses dans la partie finale, c'était notre souhait. Nous avons eu finalement une caricature d'une manche de la Coupe de France, avec un final assez dur et sinueux. Ça s'est fait à la pédale.

Le bilan comptable aurait pu être encore meilleur avec trois échappés dans un groupe de douze (voir le classement de la Coupe de France)...
Vincent Arnaud (11e) dispute sa première vraie saison de vélo sur route. Il a répondu présent quand il a fallu revenir sur les échappés, puis il a donné vie à l'échappée finale... Et on sait que Frédéric Brun (10e) n'est pas un garçon explosif. Il est à sa place. Nous avions trois échappés mais ce ne sont pas des garçons hyper rapides. Nous n'avons pas de regret.

« SAVICKAS ESPERE TOUJOURS ATTIRER UNE EQUIPE PRO »

N'est-ce pas frustrant pour toi de voir Zydrunas Savickas encore chez les amateurs ?
Il ne gagne pas énormément de course, du moins peut-être pas assez pour aller chez les pros. Mais chaque année il fait des belles choses : sa longue échappée sur le Mondial 2014, sa 21e place aux Jeux Européens 2015... Il a aussi obtenu des bons résultats en Classe 2. Il a eu des propositions pour évoluer en Continentale mais aucun projet ne lui a donné plus envie que courir dans une équipe amateur française... Le projet qu'on lui offre est correct. Mais bien sûr, il espère toujours attirer une équipe pro.

Tu penses que vous avez marqué les esprits ?
Je ne sais pas... Il y a des équipes qui sont fortes collectivement. Je pense au Team Pays de Dinan et au CM Auber 93. Je n'estime pas notre équipe meilleure pour les épreuves du profil de la Coupe de France. Et nous avons des équipes avec des très grosses individualités. Peltrax avec Plouhinec, Villefranche Beaujolais avec Evrard et Montauban avec Larpe ont des motards... Nous n'avons pas écrasé la course sur Bordeaux-Saintes. Nous avons fait trois efforts et c'est passé. Il n'y a pas eu un coup de bordure de notre part... Ce qui est sûr, c'est que nous avons l'expérience de la Coupe de France DN2.

« UNE ATTENTE DES PARTENAIRES ET DES DIRIGEANTS »

La prochaine manche, les Boucles Nationales du Printemps, est dans deux mois...
C'est notre fil rouge mais les profils des premières manches ne méritent pas qu'on prépare ces épreuves spécifiquement. Nous allons surtout préparer la période mai-juin qui sera très dense. Nous allons enchaîner les belles courses comme le Rhône-Alpes Isère Tour, le Tour de Berne ou encore le Tour de Savoie Mont-Blanc. Par ailleurs, on va courir en Martinique en avril, à la fin de notre première grosse période.

Le club va monter en DN1 si vous en avez la possibilité à l'issue de la Coupe de France ?
J'en avais déjà parlé en début de saison (lire ici). Nous sommes poussés de plus en plus par les partenaires et les dirigeants à accepter la montée. Ça représente quelque chose pour eux. Il n'y a pas de pression mais une certaine attente. Monter d'une division est importante dans le sport, même si dans le cyclisme ça n'a rien à voir avec les sports collectifs...

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