Jean-Marie Gouret entre Côte de Lumière et Côtes d'Armor

Crédit photo DirectVelo.com

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Au départ du Grand Prix U à Plancoët, les vrais régionaux de l'étape ne sont pas dans les clubs bretons mais chez les Vendéens du POC Côte de Lumière. En effet, le premier grimpeur à Léhon est le terrain d'entraînement de Baptiste Renault. Et de Jean-Marie Gouret quand il vient passer quelques jours chez ses grands-parents à Pluduno, tout près de Plancoët. Mieux, le directeur de l'Hyper U de Plancoët, hôte de l'épreuve, est le cousin du récent 4e de la Flèche d'Armor. Cette touche familiale colle bien avec le club de DN2. "Les coureurs ont dormi chez Baptiste Renault. Le POCCL est un club sympa, familial, avec beaucoup de bénévoles", ressent Jean-Marie Gouret.

Au coeur de ce cocon, Guillaume Garnier, le directeur sportif, "essaie de construire une bande de copains avant de faire de nous des équipiers. Il a les mêmes valeurs que les miennes. Quand il nous rencontre, il nous demande d'abord comment ça va", apprécie le triple Champion de France.

Entre Guillaume Garnier et lui, c'est une longue histoire. "On courait ensemble au POCCL. On avait sauté ensemble au Tour d'Auvergne et c'est là qu'il a décidé de raccrocher. Aujourd'hui, il entraîne mon amie et il m'a choisi comme parrain de son fils né il y a une semaine." La famille encore.

Jean-Marie Gouret ne regrette pas ses années passées chez Sojasun espoir. "Je m'y suis fait des amis. Mais depuis le mois de septembre, je travaille 40 heures par semaine." Le coureur de 24 ans travaille au magasin Mondovélo de la Roche-sur-Yon, tenu par Dominique Chiffoleau, un ancien coureur.

Le Vendéen bénéficie de quinze jours de repos et les résultats suivent. "Quand la récupération est maximale, on voit la différence", remarque-t-il. L'air des Côtes d'Armor fait le reste. A la Flèche d'Armor, il se classe 4e du général après avoir porté le maillot vert et le maillot à pois, finalement remporté par son équipier Baptiste Renault. Florian Tessier complète le tableau d'honneur avec une 3e place sur la dernière étape. "Jusqu'à présent, nous manquions de réussite. Quand on ne domine pas, il faut que tout se goupille bien. A Bordeaux-Saintes, nous avons tenté une bordure mais ça n'a pas marché."

Jean-Marie Gouret est aussi un coureur écouté : "A la Flèche d'Armor, Guillaume était absent et c'est moi qui ai fait le briefing." Vu les bons résultats, les conseils étaient bons.

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