Nicolas Debeaumarché : « Un sentiment bizarre »

Crédit photo Léa Decourtet

Crédit photo Léa Decourtet

Prise de contact pour Nicolas Debeaumarché : Avec le peloton Elite depuis le début de saison et avec la Coupe de France lors du Tour du Canton de l'Estuaire. Le coureur du SCO Dijon-Team Matériel Vélo.com a pu découvrir l’atmosphère de la Coupe. L’ancien membre de l’Equipe de France Juniors et deuxième de la Coupe de France en 2016 revient pour DirectVelo sur ses débuts.

DirectVelo : C’est Dijon-Auxonne-Dijon ce week-end, est-ce que l’on vous a mis la pression au club ?
Nicolas Debeaumarché : Non non (rires). Peut-être que le sprinter de l’équipe l’aura un petit plus avant la course mais pour le moment non.

« IL FAUDRAIT QUE JE PASSE MIEUX LES BOSSES »

Que penses-tu de ta première sortie sur la Coupe de France ?
J’ai vraiment compris qu’il s’agissait de courses à part. Bien sûr au niveau de la manière de courir puisque tout est contrôlé. Mais ce qui m’a le plus étonné c’est la nervosité qui est vraiment palpable dans le peloton.  C’est une sensation vraiment bizarre quand on est sur le vélo. J’ai vu que j’avais encore du travail. Il faut que je continue de prendre de la caisse.

Sur l’ensemble du début de saison, comment t’es-tu senti ?
Je suis passé par une phase de découverte au début de saison puis j’ai mis en route au fur et à mesure. J’étais dans la bonne échappée sur le GP de Saint-Etienne. J’étais trop juste dans la dernière montée mais j’étais content de ma course. J’avais besoin de prendre un peu de vent en course. C’est ce que j’aime dans le vélo : partir dans des échappées et tenter des choses un peu folles. 

As-tu travaillé un point particulier pour ton arrivée chez les Espoirs ?
Je bosse mes qualités de rouleur même si j’aimerais mieux passer les côtes. J’ai encore du mal dans les côtes raides. Je sais que je ne serai jamais un grimpeur mais il faudrait que je perde deux ou trois kilos peut-être. Ca pouvait passer en Juniors mais en Elites il y a de vrais spécialistes.

« JE SAIS QU’IL NE FAUT PAS TROP EN FAIRE »

Tu as dû garder un oeil sur les performances de tes anciens coéquipiers en Equipe de France Juniors ?
Oui, je croise souvent Alexys Brunel sur les courses. J’ai vu Tanguy Turgis qui a l’air très bien dans son équipe. Et puis, j’ai bien sûr observé Mathieu Burgaudeau et le Vendée U. Je suis content pour lui et forcément ça donne envie. Ils ont vraiment franchi un palier cet hiver et j’ai l’impression que l’on voit aussi la solidité du Vendée U.

Quelle est la suite du programme pour toi ?
Je ne me projette pas très loin. Je préfère prendre les courses au jour le jour. Le prochain rendez-vous important, ce sera le week-end prochain avec Liège-Bastogne-Liège Espoirs. Je n’aurai pas d’ambitions personnelles mais j’irai pour aider Jérémy Defaye. Moi, j’espère continuer ma progression dans la constance. Je sais aussi qu’il ne faut pas trop en faire car une fois fatigué, ce sera trop tard !

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