Laurent Evrard est en grande condition. Déjà lauréat du Circuit Boussaquin (Elite Nationale) fin avril, le Belge a remporté, ce dimanche, la 2e et dernière étape des Boucles Nationales du Printemps, deuxième manche de la Coupe de France DN2. Un succès qui a la même saveur que le précédent pour le pensionnaire du VC Villefranche-Beaujolais. "Une victoire, c'est une victoire. Je suis satisfait car je m'étais loupé hier (samedi) et mon général était mort. Le seul truc que je pouvais faire aujourd'hui (dimanche), c'était jouer la victoire d'étape", rappelle-t-il auprès de DirectVelo.

A 26 ans, l'ancien coureur de la formation Wallonie-Bruxelles a fait preuve d'expérience sur les 157 kilomètres entre Salignac-sur-Charente et Pons, en Charente-Maritime. "Trois mecs sont sortis au-dessus de la bosse d'arrivée. A ce moment-là, j'étais mal placé et j'ai été un peu surpris. Ca m'a un peu inquiété sur le coup. Puis le leader du général (Cristobal Olavarria, NDLR) est sorti en contre. Je me suis dit qu'il fallait que j'aille le chercher...", détaille le vainqueur du jour. "J'ai réussi à rentrer et là j'ai de suite collaboré. Je voulais voir ce qu'il allait pouvoir se passer même si l'équipe de Bourg-en-Bresse est un rival sérieux en Coupe de France. Dans la bosse, j'ai assez vite senti que j'étais peut-être le plus fort". 

« IL ETAIT UN PEU SEC »

Hors du coup pour le général, Laurent Evrard se retrouve en tête avec Fabio Do Rego (Team Peltrax-CS Dammarie-lès-Lys) et deux coureurs du Team Pays de Dinan : Matthieu Boulo et Aurélien Daniel. "Dans le dernier tour, j'ai vraiment mis un gros coup dans la bosse. Je me suis retrouvé seul avec Fabio Do Rego devant". Les deux hommes ne se posent aucune question : Ce sera l'étape pour l'un et le général pour l'autre. "Je savais qu'il était dans le coup pour le général alors que moi, non. Je roulais pour l'étape et je lui ai très vite dit. Chacun avait ses intérêts". 

Les deux hommes parviennent à résister à leurs poursuivants et il n'y a ainsi pas match dans la ligne droite d'arrivée. "Do Rego était un peu sec après avoir fait pas mal d'efforts. De mon côté, j'en avais encore pour gagner", conclut Evrard, tout sourire.