Sylvain Moniquet fait le tour des Pyrénées. Après avoir silloné le Pays Basque à l'Ouest, le coureur d'Ago-Aqua Service met le cap plus à l'est, pour disputer, à partir de jeudi, la Ronde de l'Isard.

Présent à quatre reprises dans le Top 25 du Tour de la Bidassoa (voir le classement), Sylvain Moniquet a fait preuve de régularité. Ce qui importe surtout pour le coureur wallon, c'est l'apprentissage d'une course de plusieurs jours. "Outre les bons résultats que j'ai réalisés j'ai énormément appris sur cette course, je me suis retrouvé avec des plus âgés que moi et j'ai appris à frotter avant les bosses , à rester bien placé, à ne pas user de cartouches, à être devant dans les descentes, et donc à rouler en équipe", relate-t-il à DirectVelo.

La pluie du Pays Basque lui coûte une meilleure place au général (15e). "J'ai perdu le temps pour le général à la deuxième étape sous la pluie et c'est ce qu'il me reste à travailler le plus possible. En effet, la pluie en Belgique ne me gêne pas beaucoup mais en Espagne, les routes sont très glissantes et je n'étais pas à l'aise dans les descentes de col sinueuses."

Ce résultat d'ensemble au Tour de la Bidassoa Espoirs reflète les aptitudes de grimpeur de l'Espoir 1ère année. Il va pouvoir éprouver ces qualités sur les rampes de la Ronde de l'Isard (2.2U). "J'ai remarqué que je pouvais me battre avec les meilleurs dans les cols et c'est de bonne augure pour l'Isard. Mais cette course en montagne sera une première pour moi. Je ne me suis pas encore rendu sur une course avec de longs cols et d'un si haut niveau."

Dès lors, l'ancien Junior de Verandas Willems-Chevigny se montre mesuré sur ses ambitions. "J'espère faire un top 20 au général. Je ne vais pas me cacher. Je me sens assez à l'aise dans les cols." Plus que le résultat, il visera surtout à parfaire son processus d'apprentissage. "J'y vais tout d'abord pour apprendre à rester aux avants-postes et rouler en équipe et avec l'envie de me faire remarquer pour l'équipe nationale belge", conclut-il.