Cameron Meyer veut retrouver le WorldTour

Crédit photo Joeri De Coninck

Crédit photo Joeri De Coninck

En huit saisons chez les pros, Cameron Meyer n'avait jamais pris le départ du Tour des Flandres ou de Gand-Wevelgem. Tout juste avait-il participé à un un Ronde Espoirs. Alors au moment de s'élancer sur A Travers les Ardennes Flamandes (1.2), l'ancien coureur d'Orica-GreenEdge était  "nerveux au départ car c'était presque ma première sur ce terrain", avoue-t-il à DirectVelo."J'étais néanmoins très excité de découvrir mes sensations sur les pavés. D'habitude, je venais en Belgique pour les Six Jours de Gand et Liège-Bastogne-Liège. Ce fut une chouette expérience."

Tellement chouette qu'après treize monts flandriens, dont le le Vieux Quarémont, le Paterberg, le Mur de Grammont et le Bosberg, Cameron Meyer a conclu victorieusement un raid solitaire de trente kilomètres. "Je savais que je pouvais être l'un des plus forts sur une course de 200 kilomètres. Je voyais mes adversaires fatigués à cause de la chaleur, j'en ai profité car pour moi les conditions étaient parfaites", explique-t-il.

PAUSE BENEFIQUE

C'est la confirmation du retour au premier plan pour celui qui avait arrêté le cyclisme en juin 2016 avant d'annoncer son retour quatre mois plus tard. "J'avais besoin de faire une pause pour des raisons personnelles et choisir la direction de mon avenir. Après 18 années consécutives à faire du vélo, cette pause était nécessaire. Elle fut bénéfique." Dès le début de saison en Australie, il s'est classé 3e de la Cadel Evans Great Ocean et 4e du Herald Sun Tour.

Frais mentalement, l'ancien coureur de Dimension Data a les Jeux olympiques de 2020 en tête. "L'Américaine sera au programme, ce qui est une bonne nouvelle pour moi et pour tous les pistards en général. J'espère être de la partie au Japon dans trois ans."

DISCUSSIONS AVEC DES EQUIPES DU WORLDTOUR

La piste,  c'est la spécialité de l'Australien. Cependant, il aimerait également effectuer son retour dans le peloton professionnel. "Je suis en discussion avec plusieurs équipes du WorldTour. J'espère que cela pourra se concrétiser dans les prochaines semaines. Je pense que des formations BMC Racing Team et Orica-Scott pourraient me convenir." Pour se concentrer sur les classiques flamandes? "C'est une autre histoire. Dans le froid, c'est tout à fait différent. Si ces courses avaient lieu au mois de juin, ce serait beaucoup mieux pour moi", conclut-il sur une pointe d'humour.

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