En Savoie, le maillot jaune doute de lui

Crédit photo Robert Gachet

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Ce samedi en début d'après-midi, Stephan Rabitsch a profité de sa longue échappée sur les routes de la troisième étape du Tour de Savoie-Mont Blanc (2.2) pour s'emparer de la tunique jaune de leader au classement général en lieu et place du Belge Jimmy Janssens (Cibel-Cebon). "Je suis vraiment content de prendre le maillot même si là tout de suite, je suis complètement cramé après cette étape très dure", sourit le coureur du Team Felbermayr-Simplon Wels auprès de DirectVelo.

Cinquième du général avant l'étape, l'Autrichien a flairé le bon coup. "C'était vraiment bien de me retrouver à l'avant. Il y a eu énormément d'attaques et ce n'était pas facile. Franchement, c'était dingue : ça n'a jamais roulé tranquillement", s'étonne le coureur de 25 ans. Après avoir dû laisser filer le Belge Kévin De Jonghe (Cibel-Cebon) vers la victoire d'étape à 35 kilomètres de l'arrivée, Stephan Rabitsch a parfaitement géré son effort. Troisième de l'étape, il a repris plus de trois minutes à la plupart de ses adversaires restés dans le peloton. "C'est une très belle course ici alors je suis très content d'en devenir le leader".

« CE SERA VRAIMENT DIFFICILE »

Désormais, le voilà en tête avec 1'20" sur son dauphin Romain Hardy (Fortuneo-Vital Concept). L’épouvantail de l'épreuve, le Colombien Egan Bernal (Androni-Sidermec-Bottecchia) affiche maintenant 2'29" de débours sur l'Autrichien (voir classements). Alors, qu'en pense le maillot jaune avant le chrono individuel de ce samedi après-midi ? "J'espère pouvoir garder le maillot après le chrono mais je sais que ce sera vraiment difficile. Cela dit, avoir le maillot sera une motivation supplémentaire et je vais tout faire pour rester devant", ajoute celui qui venait en Savoie pour un Top 10 au général. 

Même s'il parvenait à garder son maillot ce samedi soir, l'ancien vainqueur d'étape sur le Tour de Slovaquie (2.2) redoute beaucoup la dernière étape de dimanche. "Même si je passe ce chrono, franchement... j'ai peur que ce soit trop dure demain. L'étape sera terrible". Alors, bluff ou réelle inquiétude ? 

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