Guillaume Gerbaud : « Je peux me faire plaisir »

Crédit photo Quentin Lafaye - DirectVelo

Crédit photo Quentin Lafaye - DirectVelo

Récemment 2e d'étape sur le Tour de Loire-Atlantique (Elite Nationale), Guillaume Gerbaud (Limousin) découvrira la contre-la-montre des Championnats de France ce jeudi à St-Omer (Pas-de-Calais). À la veille de l'épreuve, le coureur limousin livre ses impressions et ses espoirs au micro de DirectVelo.

DirectVelo : Que retiens-tu de ta course au Loire-Atlantique ?
Guillaume Gerbaud : C'était une très bonne expérience. C'était la troisième fois que j'y participais. Ce qui est agréable avec François (Trarieux, le CTR du Limousin), c'est que l'on a toujours des stratégies de course, on ne se laisse pas aller à suivre la course, on a toujours un but. Le premier jour, cela s'est passé comme il l'avait dit : on s'est retrouvé devant à une trentaine, on a tenté de jouer la gagne avec l'échappée mais le peloton est revenu et ça s'est fini au sprint. Le deuxième jour, on se doutait que ça allait contrôler et que la bonne sortirait dans le final. Comme je marchais un peu moins depuis quelques temps, je suivais moins l'actualité... On ne regarde DirectVelo que quand on marche (rires) ! J'avais pris la roue du coureur de Nantes (Kévin Perret) car il avait le profil d'un sprinteur, et il m'a finalement devancé car il était simplement plus rapide.

Place ce jeudi au Championnat de France...
Le chrono sera une première pour moi, même si ça fait longtemps que je fais du vélo. Je n'en ai jamais fait d'aussi long, mais je suis en forme, le parcours me convient bien... Ceci dit, je n'ai pas vraiment de référence, donc je ne sais pas quoi en attendre. Au vu de la forme, je devrais pouvoir me faire plaisir et aller chercher un bon résultat. Quant à l'épreuve de amedi, c'est un circuit propice à une course assez ouverte. Comme on est que deux dans l'équipe, et que l'on marche pas trop mal, il nous faudra de la réussite. Avec de grosses équipes à 6 ou 5 coureurs, on sera un peu désavantagés pour partir dans tous les coups, mais il y a toujours moyen d'aller faire une belle place. Le but sera d'être dans l'échappée. Je ne vois pas vraiment une arrivée au sprint massif, donc sur un groupe même d'une trentaine, j'ai la possibilité de faire quelque chose.

« JE N'ARRIVE PAS À M'EN PASSER »

Les études prennent beaucoup de ton temps, où en es-tu de ce côté là ?
Je termine ma thèse au 28 septembre. Je la fais en lien avec la fédération, car je teste le protocole d'effort qui est proposé l'hiver, que je compare à un test de terrain de 5 minutes en montée. J'ai déjà récolté tous mes résultats, et je n'ai plus qu'à écrire la thèse. J'ai trouvé 98% de corrélation entre le test de terrain et le test d'effort de l'hiver. Du coup, cet test vient validé le test mis en place par la fédération. La conclusion est que si ce test est bien appliqué, c'est un super protocole. Une fois la thèse terminée, j'enchaînerai avec mon DES de médecine du Sport sur 1 an.

Comment te vois-tu évoluer par la suite ?
Je pense que je serai encore coureur l'an prochain, car je n'arrive pas à m'en passer. Parfois, en allant sur les courses, je me demande encore ce que je fais sur le vélo, car j'ai énormément de travail. Et quand je rentre des courses, je me suis tellement fait plaisir que cela me donne envie de continuer. 

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