Maxime De Poorter sort de l'oubli

Crédit photo André Quentin

Crédit photo André Quentin

Maxime De Poorter a dû batailler jusque dans la dernière ligne droite pour s'adjuger les 3 jours de Cherbourg (Elite Nationale). C'est à la place qu'il a pris le meilleur sur Mathieu Burgaudeau (Vendée U). "Si je ne le devançais pas dans ce sprint à quatre, la victoire m'aurait échappé", commente l'Espoir troisième année pour DirectVelo.

Ces 3 Jours de Cherbourg ont été une belle réussite pour les hommes d'EFC-L&R-Vulsteke avec une victoire d'étape pour Jordi Warlop sur la deuxième étape et donc le classement final pour Maxime De Poorter. "Le moment fort fut assurément notre doublé le deuxième jour. Il y avait une difficulté à quelques kilomètres de l'arrivée. Avec Jordi, nous sommes sortis à cinq avec le deuxième, le troisième et le quatrième du général. C'était l'idéal. Jordi a enlevé l'étape et moi je me rapprochais au général à deux secondes de Samuel Leroux."

DES PARCOURS A SA CONVENANCE EN FRANCE

Après une victoire l'an dernier au général du Tour du Piémont Vosgien, il s'agit du deuxième succès sur une course par étapes en France pour le Brugeois. Se sent-il plus à l'aise dans l'Hexagone ? "Je ne pense pas. Les parcours comme ceux du week-end dernier me conviennent bien. Ce sont des tracés pour puncheurs avec des montées assez courtes et pour des coureurs avec une pointe de vitesse dans un petit groupe. En Belgique, on peut retrouver ce genre de scénario sur des épreuves ardennaises, mais je me suis rarement retrouvé dans cette situation cette année sur le sol belge. Ce qui explique que mon bilan en France soit meilleur qu'en Belgique en 2017."

UNE ABSENCE REGRETTABLE EN MAI

Malgré cette belle victoire, le vainqueur d'étape sur l'Essor Breton regrette son absence durant le mois de mai à cause d'une bactérie dans les poumons. "J'ai ainsi manqué le Grand Prix Criquielion où un groupe de neuf s'est joué la victoire. Sur le Mémorial Van Coningsloo, ce fut également un sprint en petit comité. Ce sont des belles occasions manquées. Gagner les 3 Jours de Cherbourg fut en quelque sorte le Triptyque Ardennais que je n'ai pas disputé cette saison. En plus, il y a également plu comme sur le Triptyque. Les conditions étaient similaires. Maintenant, je n'y peux rien mais j'aurais apprécié me mettre davantage en évidence en Belgique pour taper dans l’œil des recruteurs."

« SI J'EN GAGNE UNE DES DEUX... »

Le vainqueur de la Hill 60 Koers (1.12) souhaitait en début de saison obtenir un contrat professionnel. Aujourd'hui, il ne se fait pas d'illusions à ce sujet pour la saison prochaine. "Je vais continuer à donner le meilleur de moi-même durant les prochaines semaines mais je range mon ambition de néo-professionnel pour l'année prochaine où je serai Espoir quatrième année. Rien n'est perdu. J'ai été malade à une mauvaise période et malheureusement, c'est la dure loi du sport. Les places sont chères et si vous êtes absent pour une quelconque raison, vous tombez rapidement dans l'oubli. Il faut l'accepter. Maintenant, ce qui compte pour moi d'en claquer une belle d'ici la fin de l'année. La Gooikse Pijl et Paris-Tours Espoirs sont deux courses importantes. Si j'en gagne une des deux, nul doute que mon nom reviendra de nouveau dans la bouche des observateurs", conclut celui qui prendra le départ vendredi du Tour de Moselle (Elite Nationale).

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