Eduardo Sepulveda est un habitué des rendez-vous internationaux. Une nouvelle fois représentant de l'équipe nationale argentine cette semaine sur les Championnats du Monde de Bergen (Norvège), le sociétaire de la formation Fortuneo-Oscaro n'a pris que la 37e place de l'épreuve chronométrée de mercredi. Loin, très loin du temps du nouveau maillot arc-en-ciel Tom Dumoulin. Un résultat à l'image d'une saison 2017 qu'il admet décevante. 
C'est notamment la raison pour laquelle le coureur de 26 ans a décidé de changer d'air l'année prochaine. Arrivé en 2013 au sein de la formation bretonne, celui qui avait été formé au Centre Mondial du Cyclisme découvrira le WorldTour en 2018 puisqu’il épaulera Naïro Quintana et Alejandro Valverde au sein de la Movistar. Sur les terres norvégiennes, Eduardo Sepulveda a pris le temps de revenir sur sa saison et d'aborder le futur, pour DirectVelo. 

DirectVelo : Quelle est ton impression après ce contre-la-montre ?
Eduardo Sepulveda : C’était un parcours technique. J’ai choisi de changer de vélo et c'était la première fois que je le faisais donc je ne savais pas à quoi m’attendre. Je ne pense pas avoir perdu beaucoup de temps car on arrivait sur un secteur pavé pas très vite. Je pense avoir été pas mal. Au niveau des sensations, ça allait... Mais le temps n'est pas très bon. Ca reste une bonne préparation pour la course de dimanche. 

Dimanche justement, le parcours pourrait te convenir sur la course en ligne ?
Ce sera compliqué car nous ne sommes que deux au départ. Je vais essayer de rester dans le groupe principal puis pourquoi pas, tenter quelque chose à deux ou trois tours de l’arrivée. Mais je pense que le peloton va casser en plusieurs groupes et qu'il y en aura de partout. J’espère avoir la force pour tenir le plus longtemps possible. Le circuit me plaît mais c'est la distance qui me fait peur. 

« J'ATTENDAIS MIEUX »

Tu rejoindras donc la Movistar la saison prochaine. Pourquoi ce choix ?
Je ne voulais pas arriver à la fin de ma carrière en ayant le regret de ne pas avoir couru dans une équipe WorldTour. J’ai eu cette opportunité alors j’y suis allé. Je pense être équipier. Pourquoi pas gagner la confiance de l’équipe plus tard pour avoir un autre rôle. En tout cas, je vais apprendre en côtoyant de grands coureurs. 

Quels souvenirs garderas-tu de ton passage chez Fortuneo-Oscaro ?
C’est dans cette équipe que je suis passé professionnel et j’ai toujours eu leur soutien même dans les moments difficiles. J’attendais mieux de mon année 2017… Je ne sais pas vraiment ce qui a moins bien marché.