Christophe Laporte : « Tant que ce n'était pas fait... »

Crédit photo Nicolas Mabyle / DirectVelo

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Christophe Laporte (Cofidis) s'est imposé au sprint massif, ce jeudi, lors de la deuxième étape de l'Etoile de Bessèges (2.1), disputée sur 151,3 kilomètres entre Nîmes et Générac (Gard). Il a devancé d'un rien Bryan Coquard (Vital Concept CC). Timothy Dupont (Wanty-Groupe Gobert) complète le podium. Retrouvez la réaction du vainqueur du jour, recueillie par DirectVelo.

DirectVelo : Comment as-tu vécu le final de cette étape ?
Christophe Laporte : C'était un final assez tortueux, assez dangereux... Il fallait vraiment être bien placé. J'ai fait au mieux, et j'ai essayé de trouver le bon moment pour produire mon effort. L'important pour moi, c'était de gagner l'étape. Prendre le maillot de leader n'était pas vraiment l'objectif. Ceci dit, on le défendra tout de même demain (vendredi). Mais on va d'abord savourer cette victoire d'étape avant de penser au général.

Cette victoire est "seulement" ta deuxième sur un sprint massif, après ton premier succès sur le Tour de Vendée en 2015... C'est un moment important dans ta carrière ? 
Absolument, c'est un moment très important. Ma première victoire sur le Tour de Vendée était quand même en plus petit comité. Aujourd'hui, la victoire arrive tôt dans la saison. Je l'attendais depuis un moment, et j'espère que cela me servira pour la suite de la saison. L'équipe me fait confiance, donc je tiens à leur montrer qu'ils ont raison. 

« ON OUBLIE VITE »

Comment prends-tu ces responsabilités qu'ils t'ont confié ?
C'est une chance pour moi d'être leader d'une équipe. Je le prends bien, c'est une pression que j'essaie de prendre du bon côté. Quand ça sourit comme aujourd'hui, ce n'est que du bonus. C'est une super manière de lancer la saison de l'équipe et de débuter dans une bonne dynamique. 

C'est aussi une façon de montrer que tu es capable d'endosser ces responsabilités...
Oui, exactement. Ça faisait un moment qu'on me disait que je pouvais le faire. Au fond de moi, je le savais, mais tant que ce n'était pas fait, je n'y croyais pas vraiment. Maintenant, c'est fait, on est en début de saison, et cela devrait bien me lancer pour la suite. Ma dernière victoire était à l'automne, au Tour de Vendée, encore. L'hiver est long, on oublie vite les victoires... donc l'emporter ici est vraiment un bonus pour la suite de la saison. 

« J'AI TRAVAILLÉ DIFFÉREMMENT »

Quels types de sprints te conviennent le mieux ?
Un sprint comme celui d'aujourd'hui, en faux-plat montant, ça me va bien. Après, un final houleux et dangereux comme ça, ce n'est pas forcément pour moi. J'aime bien les sprints difficiles comme aujourd'hui (jeudi), comme hier aussi. Même si sur la 1ère étape, j'ai fait une petite faute qui m'a empêché de jouer la gagne (voir ici). Même celui de samedi, c'est une arrivée où j'ai déjà fait 2e et 3e, donc pourquoi pas y faire encore quelque chose de bien cette année. 

Au stage de pré-saison, avez-vous travaillé les sprints en te mettant dans le rôle du sprinteur ?
Oui, absolument. On faisait un groupe avec Nacer (Bouhanni), un groupe avec moi et Hugo (Hoffstetter). On alternait pour sprinter. On l'a pas mal travaillé cet hiver, j'ai travaillé un peu différemment pour les Classiques. Ce sont des courses difficiles où il ne faut pas seulement savoir sprinter et le travail est différent.

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