Eugénie Duval : « Heureuse de me retrouver là »

Crédit photo Thomas Maheux / FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope

Crédit photo Thomas Maheux / FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope

Début de saison quasi idéal pour Eugénie Duval. Pour sa première sortie de l’année en compétition, la sociétaire de la formation FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope s’est montrée très régulière sur les routes de la Semaine valencienne, en Espagne. 5e du classement général final après trois Top 6 d’étapes, l’athlète de 24 ans était à l’aise sur tous les terrains. “La saison commence très bien. J’ai vu que j’étais dans le coup tous les jours, avec de bonnes sensations”, se félicite-t-elle auprès de DirectVelo. “Je sens quand même qu’il me manque encore un peu d’intensité et de forces mais le but premier de cette course, c’était justement de retrouver des sensations, au soleil, plus que d’aller chercher une vraie performance”.

Face à une concurrence relevée, Eugénie Duval s’est donc testée au sprint, avant de tenir tête à quelques-unes des meilleures mondiales telles que son équipière Shara Gillow, Pauline Ferrand-Prévot, Katarzyna Niewiadoma, Cecilie Uttrup Ludwig, Ashleigh Moolman ou encore Hannah Barnes le dernier jour. Et ce dans des ascensions ! “L’étape débutait directement par l’ascension d’un col, puis il y a eu deux autres bosses et en haut de la dernière, nous n'étions plus que neuf devant. J’étais heureuse de me retrouver là”.

« SUR LE COUP, CA M’A MIS UN COUP AU MORAL »

Embêtée par des problèmes au genou l’an passé à la même période (lire ici), la native d’Evreux (Eure) a bien failli connaître pareille mésaventure pour entamer sa saison 2018. “J’ai eu une grosse douleur au genou lors du stage de l’équipe à Poitiers. Sur le coup, ça m’a mis un coup au moral. Je me suis dit que je repartais dans la même spirale que l’an passé”. Finalement, la Normande - qui réside désormais à Poitiers - a donc pu se rassurer dans la région de Valence. “J’avais pas mal d’incertitudes et maintenant, ça va mieux”, sourit celle qui se dit satisfaite d’avoir pu jouer sa carte personnelle. “Tout le monde avait sa chance. Quand tu es désignée équipière avant le départ, tu sais que tu vas forcément être au second plan alors que là, je n’ai pas couru de la même manière”.

Dorénavant, Eugénie Duval va tenter de confirmer ses bonnes dispositions actuelles. Et elle sait où espérer briller. “J’ai vu que les courses aux profils vallonnés me conviennent. Même les cols, ça peut passer aussi. Bon, en Espagne, il n’y avait pas tout le gratin mondial non plus, mais quand même… Je vais déjà me tester aux Strade Bianche”. Avant d’enchaîner avec le Trophée Alfredo Binda, Gand-Wevelgem et le Tour des Flandres.

 

 

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