Lauren Kitchen veut grandir avec la FDJ

Crédit photo Thomas Maheux / FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope

Crédit photo Thomas Maheux / FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope

C’était l’un des transferts de l’hiver du côté de la FDJ-Nouvelle Aquitaine-Futuroscope. A désormais 27 ans, Lauren Kitchen a décidé de rejoindre la formation UCI française après un an du côté de la WM3 Énergie, où elle tenait le rôle d’équipière de luxe auprès de la Néerlandaise Marianne Vos ou de la Polonaise Katarzyna Niewiadoma. “Cela faisait déjà deux ans que l’on me proposait quelque chose. J’étais intéressée, j’ai vu que l’équipe avait un programme de courses très sympa”, explique l’Australienne auprès de DirectVelo.

La présence dans l’équipe de son amie et compatriote Shara Gillow, lauréate du Challenge Bkool-DirectVelo 2017, a également pesé dans la balance. “Je suis très proche de Shara et j’ai vu que ça avait été une belle saison pour elle l’an passé. Elle m’a dit qu’elle était très heureuse de la façon dont ça s’était passé pour elle. Shara m’a aussi précisé que ce n’était pas encore une très grosse écurie mais que ça avançait bien et c’est aussi ce qui m’a attiré dans ce projet. L’idée de grandir avec l’équipe, de voir le groupe évoluer, est quelque chose d’intéressant et d’excitant”, développe celle qui s’est donc lancée dans l’aventure. “J’ai simplement eu un bon feeling alors je me suis dit : ‘allez, je tente et on va voir ce que ça donne !’. Et jusqu’à présent, je dois dire que je ne suis pas déçue. Je suis même très heureuse”.

« JE PRÉFÈRE EN GARDER LE MEILLEUR »

Pour son premier jour de course de l’année, Lauren Kitchen est passée tout près de rapporter un maillot distinctif à sa nouvelle formation, en terminant 2e du Championnat d’Australie sur route. “Ce n’était pas très cool de faire 2e mais je ne peux rien regretter de ma course. J’ai tout fait devant. Je préfère en garder le meilleur et me dire que j’en gagnerai une encore plus belle dans la saison”. 

Optimiste, l’ancienne Championne d’Océanie a justement failli réaliser un gros coup en début de semaine, sur le Samyn, elle qui adore les classiques du printemps. Pourtant, elle avait dû retarder son retour à la compétition en Europe. Malade, elle a en effet renoncé coup sur coup au Circuit Het Nieuwsblad puis au Circuit du Hoogeland. “Sur le Hoogeland, j’ai pris le départ mais c’était juste pour dire de… En fait, si je ne prenais pas le départ, l’équipe n’avait pas le droit de participer avec seulement trois filles. Mais j’ai arrêté après cinq kilomètres”, admet-elle. Ce qui ne l’a donc pas empêchée de prendre la troisième place du Samyn, ce mardi, pour sa reprise. “Je pense que c’est plutôt un bon début en Europe avec l’équipe !”. De quoi aborder de la meilleure des façons les Strade Bianche, ce samedi. “Cela me donne forcément de la confiance pour les premières manches du WorldTour. Faire 3e du Samyn alors que deux jours plus tôt, j’étais clouée au lit, c’est pas mal”.

« JE SERAI DANS LES DEUX SITUATIONS »

Venue à la FDJ en tant que capitaine de route, adepte des Classiques printanières avec également une bonne pointe de vitesse, Lauren Kitchen espère faire passer un nouveau cap à l’équipe dans les prochains mois. “Chez Hitec Products, j’avais ma carte à jouer mais je manquais souvent de soutien. Puis l’an passé chez WM3 Energie, j’étais plus dans un rôle d’équipière ou de capitaine de route, déjà. Ici, je pense que je serai dans les deux situations. Eugénie (Duval) a bien marché en Espagne. On a aussi Shara (Gillow) ou Roxane Fournier et il faudra sûrement travailler pour elles sur certaines courses. On peut avoir plusieurs filles dans le final des courses et j’en salive d’avance”.

Dans son jardin pour les prochaines semaines, Lauren Kitchen va participer aux Strade Bianche, ce samedi, avant d’enchaîner avec toutes les Classiques, jusqu’à l’Amstel Gold Race.

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